→ Visiter la vieille ville (la ciudad Amurallada) : un quartier situé à l’intérieur des remparts de Carthagène. On a adoré ses rues pavées et l’architecture de certains bâtiments coloniaux bien conservés. On pénètre à l’intérieur des remparts par la Torre del Reloj (traduisez la Tour de l’Horloge). C’est aussi l’un des symboles de Carthagène, avec sa tour jaune qui surplombe la ville. Juste derrière la Tour de l’Horloge, on arrive sur la Plaza de los Coches, une place qui servait anciennement pour le marché aux esclaves. Aujourd’hui, c’est un lieu animé (surtout la nuit), entouré de maisons colorées et de balcons fleuris. Beaucoup de boutiques, cafés et restaurants sont installés dans ce quartier dynamique, qui le rendent agréable pour se balader à pied sans forcément avoir de but.


→ Parmi les autres points d’intérêt dans les remparts :
- La cathédrale Santa Catalina de Alejandría : cathédrale impressionnante construite au XVI, et exemple de l’architecture coloniale espagnole.
- La plaza Santo Domingo : une charmante place entourée de restaurants et de cafés, où trône la statue La Gorda, imaginée par Fernando Botero.
- Le palais de l’Inquisition : un magnifique palais baroque qui héberge le musée d’histoire de Carthagène.
- Le musée de l’Inquisition : qui relate l’histoire sombre de l’inquisition espagnole à Carthagène.
Ce quartier est magnifique de jour comme de nuit.


→ Le quartier bohème de Getsemani : c’est le quartier bohème et artistique de Carthagène avec ses graffitis colorés, ses cafés branchés et ses bars animés. Les rues de Getsemani prennent une toute autre ambiance en soirée, où l’on trouve de nombreux bars à cocktails, rooftops et petites discothèques.


→ Le château San Felipe de Barajas : c’est un fort impressionnant, construit par les espagnols pour protéger la ville des pirates et des armées ennemies. Ses remparts en pierre permettent, gratuitement, d’avoir une vue stratégique sur la ville et la baie de Carthagène. Au coucher du soleil, c’est ici que la majorité des touristes se donnent rendez-vous pour admirer le sunset. Beaucoup citent le célèbre Café Del Mar, qui est situé au milieu des remparts avec une terrasse à ciel ouvert. Il n’est toutefois pas possible de réserver et la terrasse est souvent bondée. La vue est identique sur les remparts, par contre, il y a énormément de monde donc mieux vaut ne pas arriver trop tard. Non loin des remparts, se situe également le centre commercial de la Serrezuela. Une belle découverte avec son architecture atypique et ses jeux de fontaines et de lumières.
→ Parcourir le quartier de Bocagrande et ses plages : situé sur une étroite péninsule à l’Ouest de la ville, le quartier est bordé par la mer des Caraïbes à l’Ouest et la baie de Carthagène à l’Est. Contrairement à la vieille ville coloniale, Bocagrande est dominée par des immeubles modernes et des grattes ciel résidentiels. Ce quartier abrite également la plupart des hôtels de luxe de Carthagène, des centres commerciaux modernes et une vie nocturne dynamique, branchée et plutôt haut de gamme. Mais Bocagrande est également populaire pour sa longue plage de Bocagrande, qui longe les nombreux grattes-ciel. Avec son sable légèrement marron et son eau bleue foncée, cette plage n'est toutefois pas celle dont on se fait l'idée en arrivant sur les Caraïbes.

→ Faire une excursion sur les îles rosaires: au large de Carthagène, cet archipel offre des plages paradisiaques, des récifs coralliens et des eaux turquoises. Vous pouvez faire une excursion d'une journée pour explorer ces îles idylliques. Toutes les agences (souvent dans la rue même) de Carthagène proposent l’excursion. Nous avons décidé de ne pas y aller par manque de temps, on préférait profiter un maximum de la ville que l’on a adoré et on réservait nos moments à la plage pour Santa Marta.
Quelques idées de bons restaurants à Carthagène :
On s'est régalé à Carthagène. Il y a énormément de restaurants à l'intérieur des remparts ou dans le quartier de Getsemani, où l'on mange très bien. Mais on s'est fait un peu surprendre par les prix, qui étonnement ressemblaient plus à des prix parisiens que ceux auxquels nous avons ensuite été confrontés dans le reste de la Colombie. Nos coups de coeur :
- Le Libertario Coffee : pour un café ou un petit déjeuner.
- Mar y Cielo : le meilleur restaurant de notre séjour à Carthagène même si les prix sont assez chers. La terrasse située en rooftop est magnifique, comme le cadre du restaurant. Il est nécessaire de réserver pour être sûr d'avoir une table.
- Restaurante Sambal : on ne l'a pas testé car nous n'avons pas pris le temps de réserver en amont mais ce restaurant traditionnel caribéen affichait toujours une longue file d'attente et est très bien noté sur Google.
Mais spoiler : c’est très subjectif et absolument personnel, mais ce fut la pire étape de notre tour du monde (on ne regrette aucune étape à l'exception de celle-ci pour l'instant). On s’est vraiment planté. Tout a mal démarré : en arrivant à notre hôtel, persuadés qu'on allait avoir 30°, du ciel bleu et un beau soleil tous les jours, on a regardé la météo. Et on est tombé de haut : une semaine avec l’émoticône le plus moche qu’il existe sur les applis météo de tous les téléphones de la terre : un nuage noir avec des pluies importantes tous les jours et des orages. Tout ça, sous une chaleur étouffante. Très optimistes, on s’est dit qu’ils devaient bien exagérer un peu : mais on a subi ça toute la semaine. Avec en supplément une absence d’évacuation des eaux dans la ville, qui entraînaient des inondations importantes à chaque pluie, rendant la circulation, aussi bien à pieds qu’en voiture, presque impossible. Même les colombiens avaient du mal à y croire. D’ailleurs, une semaine après notre départ, il y a eu le passage d’un cyclone qui n’a clairement pas arrangé les choses.
Et outre l’absence de chance côté météo, on ne choisirait pas cette destination comme notre destination de vacances. Les plages du centre villes sont très sales et remplies de moustiques et on a trouvé que cette ville était la moins safe de nos trois semaines en Colombie. Mais bon, comme dans toute déception, il y a aussi de gros coups de cœur dans cette région, comme Minca et le parc Tayrona. Si c’était à refaire, on y passerait quelques jours seulement mais plus pour la visite de ses environs que pour ses plages. Et on conseillerait plutôt d'y faire 3/4 jours pour en découvrir les immanquables de ses environs, sans forcément faire d'arrêt à Santa Marta. Si malgré tout, vous décidez d'y faire un arrêt, voici les principales attractions de la ville (qui ne doivent, à notre sens, pas justifier un détour exprès).
Quoi faire à Santa Marta ?
→ La promenade sur les bords du Malecón au coucher de soleil. La promenade se parcourt assez rapidement : en 1 heure, vous l’aurez traversé de long en large. Elle longe la plage principale du centre ville, qui est prise d’assaut les week-ends par les colombiens de la région. De nombreux vendeurs ambulants s’y pressent, ainsi que plusieurs petites boutiques et kiosques se trouvent tout au long de cette promenade. Le coucher de soleil presque violet y est très beau.

→ Le centre historique avec ses places, ses quelques bâtiments colorées et ses rues piétonnes. Rendez-vous Carrera 3 et Calle 19 (principales artères commerçantes de la ville touristique avec leurs restaurants, leurs bars de nuit et leurs commerces).

→ Rodadero : la station balnéaire touristique de Santa Marta. C’est ici que l’on a trouvé les plus belles plages de la ville. Elles ne valent pas non plus le détour, mais si vous cherchez une plage de sable noir avec vue sur la jungle et les montagnes environnantes, alors c’est la meilleure option. Les plages de Cabo Tortuga et Bello Horizonte sont celles que nous avons préférées. Elles sont gratuites et un taxi depuis Santa Marta vous coûtera environ 10 € jusqu’à Rodadero. Non loin de Santa Marta, se trouvent également les petits villages portuaires de Taganga et Palomino. Nous n'y avons cependant pas été (sauf Taganga pour de la plongée) car le niveau de sécurité n'y est, paraît-il, pas optimal.

Quoi faire dans les environs de Santa Marta ?
→ 2 jours dans la jungle de Minca : c’est notre coup de cœur de Santa Marta. On a tellement aimé qu’on y est allé à deux reprises plutôt que de rester bloqué un week-end à Santa Marta car on manquait de temps pour aller découvrir le désert de la Guajira. C’est un endroit génial pour observer les oiseaux, pour se reposer, déconnecter et varier les paysages. Penser à prendre de l’anti moustique si vous allez à Minca car c’est la zone où l’on s’est fait le plus piquer (et en Colombie c’est peu dire !). Notre hôtel coup de coeur pour profiter de Minca se nomme "Mundo Nuevo". Il était beaucoup cité sur la page des français en Colombie et à juste titre, cet hôtel perdu au milieu de la jungle est un havre de paix. L’atmosphère y est très calme et le cadre, en hauteur au-dessus des forêts y est superbe, notamment au coucher du soleil. L’hôtel appartient à un français et possède une piscine. La nuit en dortoir coûte environ 14 €, c’est un plus cher si on réserve une chambre privée. Seul point négatif qui est toutefois sa raison d’être, c’est que vous êtes obligés de tout faire dans l’hôtel y compris les repas puisque vous ne redescendez pas en moto à Minca simplement pour aller manger. Ils fixent donc les prix qu’ils veulent et l’addition peut vite être salée à la fin. L’hôtel propose chaque midi et soir un menu végétarien et unique (ils peuvent toutefois faire quelques adaptations en cas d’intolérance ou proposer une alternative végane si besoin).
Que faire à Minca ? il y a des dizaines d’activités possibles à Minca. On reprend celles qui sont le plus plébiscitées mais il y en a pleins d’autres. Rappelez vous seulement qu’en saison des pluies, il n’est souvent possible de faire des activités que le matin. Et encore … Vers 14 heures en général, le temps se gâte et d’importantes chutes d’eau rendent difficile tout projet de visite.


- Une finca de café / cacao : on avait visité la Candelaria. Pas notre finca préférée de Colombie (on en a refait une à Salento, dans la région du café que l’on a préféré) mais elle a l’avantage de produire aussi bien du cacao que du café. La visite d’1H30 est payante (5 €) et elle inclue un passage dans les cultures et le détail du process de fabrication du cacao ou du café. Nous avions choisi de faire le tour du cacao et c’est assez impressionnant de constater que le cacao en lui-même est très amère et bien loin du chocolat que nous consommons en Europe (où nous rajoutons énormément de sucre, huile de palme et autres additifs).

- La cascade de Pozo Azul : on n'y est pas allé car à chaque fois qu’on programmait cette excursion, la météo nous jouait des tours. Si vous êtes dans la région la cascade vaut le coup d’œil, et il est possible de se baigner dedans. Plusieurs français que nous avons croisé nous ont toutefois dit qu’il y avait beaucoup de monde et qu’elle n’était pas impressionnante. L’entrée est payante.
- Observer les oiseaux avec un guide : c’est une super activité à faire à Minca même s’il faut être matinal, car l’observation débute au lever du soleil. La région est connue dans le monde entier pour y attirer les ornithologues passionnés. L’observation consiste en une balade dans la jungle d’environ 2 heures, en plein cœur d'une zone qui est l’une des plus riches au monde en terme de biodiversité. Notre guide était un passionné, il nous a donné des jumelles pour apercevoir les oiseaux et utilisait une application reprenant leurs sons pour les attirer. On a vu 3 toucans et des dizaines de petits oiseaux, tous plus beaux les uns que les autres.
- Le Cerro Kennedy : si vous n’avez qu’une seule journée à Minca, oubliez cette option. Car la route depuis Minca est très longue et peut rapidement coûter chère. Le Cerro Kennedy est une montagne de 3 200 m, qui se trouve dans la Sierra Nevada de Santa Marta. Après 2 heures de moto depuis Minca, on y aperçoit les sommets enneigés des Monts Bolivar et Colon et toute la chaîne de montagne qui entoure Santa Marta. Son lever de soleil a la réputation d'être l'un des plus beaux de Colombie. Malheureusement pour nous, on n'a pas pu assister à ce spectacle car l'une de nos deux motos a crevé en chemin, nous faisant arriver un peu trop tard pour assister au lever de soleil.

Deux options pour s'y rendre (les 2 entreprises sont situées dans le centre de Minca, mais la plupart des hôtels de la zone vous organisent également l'excursion) :
- En moto taxi : il faut compter 1h30 et environ 25 € par personne et par trajet depuis le centre de Minca (plus si votre hôtel se situe dans les hauteurs). Comme l’intérêt est d’y aller au lever du soleil, les départs se font vers 4 heures de l’hôtel.
- En jeep 4x4 : c’est une bonne alternative si vous avez du temps et que vous avez peur de la moto. La Jeep ne va pas aussi vite que la moto, il faut compter environ 2h30 de voyage et les prix vont du simple au double. Le prix le plus bas (car sans intermédiaire) est celui du stand de 4x4, situé dans le centre de Minca à côté des colectivos et des motos taxis.
Une dernière option, beaucoup moins chère, existe et consiste à prendre le colectivos qui conduit à Minca et qui continue ensuite son chemin, et lui demander de vous arrêter à l'intersection avec le chemin de randonnée qui mène au camping. Ensuite, il faut compter 3 heures de marche jusqu'au camping et 4 heures jusqu'à la base militaire (aller seulement). L'option n'est pas envisageable pour le lever de soleil, à part si vous dormez au camping situé directement sur le Cerro Kenedy.
Comment rejoindre Minca ?
Depuis Santa Marta : pareil que pour aller au parc Tayrona, il faudra prendre un colectivos sur la place du marché. Le colectivos ne part que quand il est plein et coûte 5 € aller/retour par personne. Il faut une heure environ pour rejoindre Minca. Et nous avons, presque à chaque fois, attendu une demi-heure avant de partir. Une fois arrivés à Minca, il faut souvent rajouter l’option d’une moto taxi. La plupart des lodges et hôtels de Minca sont perdus dans la jungle et aucune route n’y mène. Les motos traversent les chemins de terre et de cailloux pour rejoindre les hôtels. Certains font le choix de rejoindre leur hôtel à pieds : mais il faut faire attention car ça monte énormément et les temps affichés sur Google Maps sont très en-dessous des vrais temps de parcours. Les conducteurs des motos sont, en général, très expérimentés, ils connaissent la localisation des hôtels et ils peuvent aussi transporter la valise ou le sac à dos. On les a pris à plusieurs reprises sans aucun soucis et par tous les temps. Les tarifs varient de la zone où vous allez mais ils coûtent en moyenne 5 € par moto.
→ 1 ou 2 jours dans le parc Tayrona (plan du parc disponible ici): c’est au parc Tayrona que se trouvent, les plus belles plages de la côte selon nous. Ce parc magnifique est un condensé de plages et de forêts tropicales, qui abrite de nombreuses espèces d’oiseaux (endémiques pour certaines) et d’animaux (tels que des singes). La Colombie étant le deuxième pays du monde en terme de Biodiversité (après les Brésil), on peut vous dire que la nature y est riche. Mais avant toute visite du parc Tayrona, il est impératif de se renseigner sur les périodes de fermeture. En effet, chaque année, le parc Tayrona ferme 3 fois ses portes plusieurs semaines pour des raisons spirituelles et écologiques. Et en général, ces dates de fermeture ont lieu aux mois de février, juin et octobre.

- Itinéraire de 1 jour dans le parc Tayrona : à la découverte des plus belles plages de Santa Marta. C'est l'itinéraire que choisissent la plupart des touristes qui se rendent au parc Tayrona parce que ce parcours permet de coupler une randonnée dans la jungle et de voir les principales plages du parc.
Pour faire ce parcours : il faut entrer dans le parc par l’entrée Zaino et s’acquitter des frais d’entrée (+ payer une assurance obligatoire en fonction du nombre de jours que vous souhaitez faire dans le parc). Le prix à la journée étant déjà relativement élevé pour les étrangers (presque 25 € par personne, moins chère toutefois en saison basse).
Des colectivos sont garés juste derrière l’entrée et proposent de vous amener jusqu’au croisement d’Arrecifes. Même si c’est un coup supplémentaire (1,5 € par personne), on vous conseille tout de même de le prendre, car il n’y a pas grand chose à voir sur les bords de la route et ça monte sévèrement. Et si vous comptez y rester qu’une journée, vous aurez assez à faire plus loin. À pieds, comptez environ 1h30 de marche.
Une fois à Arrecifes, le parcours de randonnée de 2 heures peut démarrer. Vous allez traverser la jungle pendant 1 heure environ, avant d’arriver aux premières plages, sur lesquelles la baignade est strictement interdite en raison des vagues et des courants. Des affiches rappellent le nombre de morts sur ces plages, mieux vaut donc ne pas s’y risquer d’autant qu’il y a largement de quoi faire trempette plus loin. Après une heure de marche, on arrive au premier camping de la zone, qui dispose également d’un restaurant. C’est à partir de ce point que démarre la zone des plages, dans lesquelles il est possible de se baigner (il y en a 3 (dans l'ordre): la Arenilla, la piscina et Cabo San Juan). Elles sont toutes très belles avec du sable fin. Mention spéciale pour celle de la piscina qui est protégée des courants. L’eau y est très bonne.


Une fois arrivés à la plage de Cabo San Juan, si vous ne passez qu’une journée dans le parc, il faut faire demi-tour. Compter environ 1h30 / 2 heures jusqu’à Arrecifes, à moins de choisir l’option cheval.
Le sentier est toutefois pris d'assaut, parfois surfréquenté en haute saison et on cherche de la place pour poser sa serviette sur les plages autorisées à la baignade. Pour éviter le flux massif de touristes, il est également possible d'emprunter l'entrée Calabazo (plutôt que Zaino). Mais cet itinéraire est réservé aux amateurs de randonnées car le sentier qui se trouve derrière l'entrée implique 8 kilomètres de marche jusqu'au premier lodge où il est également possible de passer la nuit. Il faudra ensuite environ 2 heures de marche pour atteindre la plage de Cabo San Juan.
- Itinéraire de 2 jours dans le parc Tayrona : le parc Tayrona est divisé en 3 secteurs, qui portent le nom des différentes entrées du parc. Penser qu'en une journée, il est possible de faire plusieurs secteurs (c'était notre cas avant d'y mettre les pieds) est utopique parce que les secteurs sont vastes et certains sont difficiles d'accès. Il est donc nécessaire de passer plusieurs jours dans le parc pour pouvoir visiter les différents secteurs. Voici donc les 3 différents secteurs :
- El Zaïno / Calabazo : c'est le secteur le plus visité, celui que nous conseillons si on n'a qu'une seule journée pour visiter le parc. C'est le secteur le plus diversifié (puisqu'il traverse des forêts et donne accès à des plages). C'est aussi dans ce secteur que se trouvent, selon nous, les plus belles plages de Santa Marta.
- Palanga / Neguanje : ce secteur donne accès aux plages de Gairaca, Bahia Cinto ou Playa Cristal, qui est l'une des plus belles plages Tayrona pour faire du snorkelling. L'entrée est l'une des moins fréquentée du parc, notamment parce que les colectivos ne la desservent qu'en saison haute. En saison basse, il faudra avoir son véhicule personnel pour accéder à cette partie du parc. Une fois l'entrée passée, le personnel du parc vous proposera de vous conduire jusqu'à la plage de Neguanje en moto taxi ou à cheval.
- Bahia Concha : ce secteur est privé et donne accès à la très belle plage de Bahia Concha. L'entrée n'est donc pas incluse dans le prix d'entrée classique du parc Tayrona. Le secteur de Bahia Concha abrite une plage qu'il est possible de rejoindre soit par la terre, soit par la mer (depuis les ports de Taganga ou Rodadero).
Où dormir dans le parc Tayrona ?
2 styles d'hébergements sont proposées à l'intérieur du parc Tayrona : des lodges ou des campings
- Les campings : il est possible de camper sur 6 des plages du parc Tayrona : Cabo San Juan, Playa Arrecife, Playa Cañaveral, Bahia Concha, Playa Brava et Bahia Castillete. Les campings proposent des hamacs pour dormir sur la plage ou des tentes pour deux personnes. Le camping sauvage n'est pas autorisé et les prix vont de 5 € pour un Hamac à 9 € pour une tente. Pensez simplement à prendre un bon répulsif contre les moustiques car on a vu des voyageurs vraiment abîmés après une nuit en camping.
- Les lodges/hotels : de nombreux hôtels de la région proposent des hébergement aux portes du parc Tayrona. Toutefois, l'offre à l'intérieur du parc se réduit à 2 ou 3 hébergements proposant des cabañas avec ou sans vue sur mer. Les prix sont aussi bien plus onéreux. Pour plus d'informations sur l'offre d'hébergement, n'hésitez pas à consulter le site officiel du parc Tayrona.
Bon plan pour manger dans le parc Tayrona ? les restaurants du parc sont tous assez chers. Et en Colombie, il faut en plus rajouter 10% de pourboire sur l’addition, ce qui peut rapidement la faire grimper. Le bon plan pour ne pas payer trop cher : c’est de continuer une dizaine de minutes après le camping et vous tomberez sur la panadería (la boulangerie). Ils proposent des petits pains fourrés excellents avec une mention spéciale pour le épan de chocolate" (qui est fait avec du chocolat colombien) et il est vendu vraiment pas cher.
Activités dans le parc Tayrona :
- Le cheval : des balades à chevaux sont proposées à partir d’Arrecifes ou aux alentours des plages Arenilla et Cabo San Juan. On est personnellement pas du tout fan de cette option car on a trouvé les chevaux assez mal traités, les guides imprudents (à vide, ils traînent au galop 5/6 chevaux attachés les uns aux autres sans faire attention aux randonneurs). Mais surtout, entre les plages de la pisicina et Cabo San Juan, le trajet est le même que vous soyez à pieds ou à cheval. Et certains tronçons (pourtant très larges) deviennent impraticables en raison de la boue mélangée aux déjections de chevaux. L’odeur est désagréable et la fin de la randonnée l'est tout autant. C'est toutefois une bonne option pour ceux qui ne souhaitent pas trop marcher.
- La plongée : il y a, à Santa Marta, plusieurs clubs de plongée avec des moniteurs internationaux qui proposent des plongées pour tous les niveaux dans le parc. Pour les avoir expérimentés, les fonds sous-marins ne sont pas parmis les plus incroyables que nous ayons pu voir, mais ils valent le détour si vous aimez la plongée. En terme de recommandations pour des clubs, il y a plusieurs noms qui reviennent fréquemment sur le groupe Facebook des français en Colombie.


Comment rejoindre le parc Tayrona ?
Depuis Santa Marta : prendre un colectivos depuis la place du marché. Les colectivos permettent d'accéder toute l'année aux entrées Calabazo et Zaïno mais l'entrée Palanga n'est desservie qu'en saison haute. Le trajet coûte 2 €, pensez simplement à dire au chauffeurs que vous vous arrêtez à Tayrona car le bus continue ensuite.
→ 3 ou 4 jours dans le désert de la Guajira :
On avait tout organisé pour aller découvrir le désert de la Guajira. Malheureusement, on a été contraint de prolonger notre séjour à Santa Marta pour aller voir un médecin, il ne nous restait donc plus assez de temps pour aller à la Guajira. La Guajira, c'est la région la plus au Nord de la Colombie et de l'Amérique du Sud aussi. C'est un peu ce qui nous a donné envie d'y aller : 3 mois après avoir atteint Ushuaïa, on se disait qu'aller visiter le point le plus au Nord de l'Amérique du Sud (Punta Gallinas), c'était une belle façon de clôturer notre périple en Amérique du Sud. Le problème de la visite de ce désert qui s'étend même au-delà de la frontière avec le Vénézuela, c'est qu'elle est assez controversée et certains voyageurs parlent même de tourisme de la misère. En quelques mots (et on ne pourra malheureusement pas donner notre ressenti sur la question car nous ne l'avons pas fait) : il y a plusieurs années, avant même que la destination ne devienne touristique, certains touristes se sont rendus sur place et, pensant aider les populations locales, ont distribué des denrées alimentaires et du café. Sauf qu'au fil du temps, un véritable chemin de la mendicité s'est organisé dans ce désert et tous les 200 mètres, des barrages d'enfants qui souvent font ça plutôt que d'aller à l'école, se sont organisés pour récupérer des gâteaux, bonbons ou de l'argent. La problématique est assez vaste car visiblement, l'économie du tourisme n'est pas ensuite redistribuée de façon équitable aux populations locales. Ces distributions alimentaires ne sont pas durables et saines pour la communauté et le tourisme entraîne des problématiques environnementales dans cette région qui n'est pas aménagée pour recevoir autant de visiteurs. Du côté des voyageurs : outre les images difficiles de ces populations très pauvres, il y a parfois un sentiment de racket pour ceux qui ont déjà payé un tour organisé ou une incompréhension de se voir imposer de distribuer des gâteaux ou autres bonbons plutôt que des cahiers par exemple. Le sujet est vaste, mais ces quelques lignes permettent de poser le contexte, important à connaitre selon nous, avant de décider ou non de s'y rendre.
Il y a donc 2 façons de visiter la Guajira : les prix sont assez semblables que vous optiez pour un tour organisé ou pour une visite en autonome. En réalité, moins vous avez de temps sur place et plus il est intéressant de réserver une excursion car les temps de trajets dans le désert sont très important et les transports locaux très lents.
Le désert de la Guajira avec une agence : ce qu’il faut savoir :
- Les excursions durent en général 3 jours / 2 nuits et partent de Rioacha. Certaines agences proposent des acheminements jusqu’à cette ville moyennant un supplément qui est généralement plus cher que les taxis classiques.
- Les prix varient entre 100 et 130€ par personne en fonction du nombre de participants et de si vous dormez en hamac ou dans un lit. Les tarifs excluent cependant certains frais : les boissons hors des repas, les provisions à donner aux enfants qui s’organisent pour faire des péages, les souvenirs si vous en ramenez et les différents extras qui sont proposés par certaines agences comme du sandboard par exemple.
- Les guides parlent majoritairement espagnol et Wayuu. Parler espagnol n’est pas indispensable pour visiter le désert de la Guajira mais fortement recommandé si vous voulez comprendre la situation de la région et le contexte fragile dans lequel vivent les populations.
- Enfin, si voyager nombreux permet de réduire les frais des expéditions, il faut quand même faire attention à ne pas partir trop nombreux car plus où vous êtes et moins vous aurez d’espace dans la voiture. Et comme presque 70% de cette expédition se passe sur la route, dont beaucoup de chemins de terre en mauvais état, mieux vaut ne pas être trop mal installé.
En terme de programme avec une agence pour les 3 jours :
- Le premier jour consiste à relier Rioacha à Cabo de la Vela, dont le panorama mêle ici une plage de sable doré ou l’on pratique le kitesurf, un littoral de toute beauté d’un côté et de l’autre de petites dunes de sables et des étendues désertiques arides. Le soir, les agences proposent généralement de dormir en hamac sur la plage.
- Le deuxième jour, l’objectif est de rejoindre Punta Gallinas, le point le plus au nord de l’Amérique du Sud, mais aussi le point de rencontre entre le désert et la mer des Caraïbes. En chemin, le tour s’arrête également aux dunes de Taroa. Le panorama mêle ici une plage de sable doré, une mer calme, un littoral de toute beauté et de l’autre côté des petites dunes de sable et des étendues orange arides. Mais cette deuxième journée permet également davantage de contacts avec la population Wayúus : la nuit se fait chez l’habitant mais c’est aussi dans cette partie du désert que l’on croise le plus de barrages.
- Le dernier jour est davantage un jour de route que de visite.
Le désert de la Guajira en autonome :
Comme il n’y a pas énormément d’hébergements dans ce désert de la Guajira, il est nécessaire de prévoir de s’établir soit à Cabo de la Vela, soit à Punta Gallinas pour ensuite rayonner dans les environs. Les deux disposent d’hébergements directement réservables sur Booking.com (même s’il y en a légèrement plus à Cabo de la Vela, qu’à Punta Gallinas)
Pour se rendre à Cabo de la Vela en autonomie :
- Se rendre à Rioacha : comme si vous choisissez de partir avec une agence, Rioacha marquera votre première étape de cette route dans le désert de la Guajira.
- Une fois à Rioacha, il faudra prendre un taxi collectif jusqu’à Uribia (1h30 de trajet, le taxi part quand il est plein, vous pouvez donc parfois attendre un moment, surtout à Uribia où il vaut mieux donc ne pas arriver en fin de journée sous peine de rester bloqué).
- À Uribia, il faudra prendre un dernier 4x4 partagé pour se rendre à Cabo de la Vela (2 heures de trajet également et le 4x4 part lui aussi lorsque il est plein).
Se déplacer en autonome à Cabo de la Vela et découvrir ses environs :
- A Cabo de la Vela, il y a une école de Kitesurf qui propose des stages. Mais il est également possible de visiter les environs en louant les services des motards de la communauté Wayuus qui, pour quelques euros, vous conduiront sur les points de vue environnants. En général, il n’est pas difficile de les trouver car ils viennent vous voir pour vous proposer leurs services. Nous avions prévu de passer 2 nuits à Cabo de la Vela car l’inconvénient de ces multiples transports qui n’ont pas d’horaires, c’est que vous ne savez pas quand vous allez arriver. Et après autant de route, on voulait quand même en profiter un minimum. Évidemment si vous avez la possibilité d y rester davantage c’est encore mieux.
- De Cabo de la Vela a Punta Gallinas : nous ne l’avons pas expérimenté, mais d’après les témoignages que nous avons eu d’autres voyageurs, de la même manière que pour aller visiter les environs de Cabo de la Vela, des chauffeurs ou des guides locaux proposent également le trajet jusqu’à Punta Gallinas. Ces trajets se font généralement en 4x4 mais mieux vaut se grouper avec d’autres voyageurs, si possible, pour faire baisser un peu les tarifs.
→ Le trek de la Ciudad Perdida :
Nous n’y sommes pas allés car nous étions en pleine saison des pluies (entre juin et octobre) et même si les agences organisent ces expéditions toute l’année, ce n’est pas le plus agréable de faire un trek de 47 km aller/retour dans de telles conditions. La majorité des agences organisent ces treks sur 4 jours ce qui induit environ 7 heures de marche par jour. Au mois de septembre, le sentier est fermé car les peuples indigènes qui y vivent y pratiquent des rituels en faveur de leur écosystème.
4 jours à Medellín : Medellín c’est un autre de nos coups de coeur de ce voyage en Colombie. On ne s’attendait à rien, un peu effrayés avant d’arriver par la réputation de cette ville qui a longtemps fait les gros titres de la presse internationale. Mais on a adoré et presque regretté de ne pas y avoir passé plus de temps.
Que faire à Medellín ?
→ Un Free tour avec Beyond Colombia pour un premier aperçu de Downtown Medellín : c'est le centre historique de la ville, qui mêle aujourd'hui modernité et culture. On y trouve notamment, la Plaza Botero avec ses sculptures géantes, le musée d'Antioquia qui offre une riche collection d'art moderne et contemporain, avec un accent particulier sur les œuvres de Botero, ainsi que des boutiques, restaurants et bureaux. On y traverse aussi des rues, places et boulevards animés qui témoignent de l'histoire de Medellín et de sa vie locale. Citons notamment la calle Junin : une des rues les plus populaires de ce centre historique en raison d'une forte présence commerciale et ses bâtiments historiques, la tristement célèbre place San Antonio (connue pour l'attentat qui y a été perpétré en 1995 suite à la mort de Pablo Escobar) . En bref, on a adoré ce tour de 4 heures, à pieds, qui nous a permis de comprendre et d'apprécier cette ville et sa région. Il y a toutefois une entreprise derrière Beyond Colombia, les tours ne sont donc pas totalement gratuits et l'entreprise préconise de donner 12 € par personne pour la visite guidée qui peut se faire en français ou en anglais après une réservation préalable sur leur site Internet.


→ Une visite guidée de la Comuna 13 : c'est l'attraction de tous les touristes qui visitent Medellín aujourd'hui. Connue pour son histoire de violence et de transformation, cette zone est désormais un exemple impressionnant de revitalisation urbaine. Les visites guidées permettent d'explorer ses célèbres fresques murales et de comprendre son évolution sociale. Le quartier est également accessible sans guide mais honnêtement, on n'y voit pas beaucoup d'intérêt : face à sa forte popularité auprès des touristes, une partie du quartier s'est aujourd'hui transformée en un Disneyland géant où l'on vend de tout, dans une rue très animée où l'on assiste à de nombreux spectacles/arts de rue où l'on accède par d'immenses escalators. Ceci étant, sur les recommandations du groupe les français en Colombie, on a choisi de passer par l'agence Comuna Real. L'un des deux guides a grandi dans la Comuna 13 avant d'en sortir il y a quelques années seulement et contrairement à beaucoup d'autres, il divise en deux parties sa visite de 5 heures : une moitié dans le quartier touristique, à la découverte des spectacles de rues et des boutiques d'art et d'entertainment et l'autre partie dans la Comuna 13 authentique, qui reste, encore aujourd'hui l'un des quartiers les plus pauvres de Medellín. On entend notamment le témoignage d'un ancien militaire de l'armée colombienne qui a dû fuir sa famille et le quartier pour sauver sa vie. Et on assiste au coucher de soleil dans un bar sur les hauteurs de la Comuna 13. Sa femme fait la visite en espagnol et ils sont vraiment très gentils tout au long du parcours, proposent de goûter à pleins de spécialités locales pour 14 €. On les conseille vraiment, parce qu'ils ont vraiment contribué à faire de cette visite un moment que l'on n'oubliera jamais.



→ El museo de la Memoria : dans les années 1980 et 1990, Medellín a été marquée par des conflits violents entre groupes armés, principalement les cartels de drogue comme celui de Pablo Escobar. Ces conflits ont entraîné une forte criminalité, des violences et un climat de peur dans la ville. C'est ce que retrace le musée de la mémoire qui est complètement gratuit. Mais pour être honnête, on n'a pas vraiment adhéré à ce musée, on est vraiment passé à côté du sujet. Peut-être parce que l'histoire, encore trop récente, continue de diviser les colombiens, le musée aborde donc certains thèmes avec prudence et sous forme d'art. Mais de notre point de vue, ce musée ne permet pas de comprendre véritablement l'histoire de ces conflits armés à la fin des années 90 et au début des années 2000. Et comme c'est ce que l'on attendait, on a été déçu.

→ Les quartiers de Laureles et Poblado : ce sont les deux quartiers riches de Medellín, qui sont également réputés comme étant les plus sûrs. Ce sont également les quartiers que choisissent la plupart des touristes pour leur séjour à Medellín. Ces deux quartiers sont toutefois assez différents : Laureles est plus tranquille et résidentiel tandis que El Poblado est plus cosmopolite et animé.
- Laureles : est un quartier résidentiel et commerçant, connu pour son ambiance détendue et ses larges avenues bordées d'arbres. Parmi les principaux points d'intérêts du quartier : el parque de los deseos (souvent utilisé pour les évènement culturels), la calle 70 (rue animée avec de nombreux restaurants, cafés et boutiques) ou encore la bibliothèque d'Espagne (un bâtiment moderne avec une architecture unique). Pour une pause dans le quartier de Laureles, on vous conseille le superbe café Pergamino (délicieux et le cadre est sublime).
- El Poblado : est l'un des quartiers les plus exclusifs et dynamiques de Medellín. Connu pour ses centres commerciaux, ses restaurants branchés et sa vie nocturne animée, c'est un quartier populaire auprès des visiteurs et des expatriés. Son centre, autour du parque Lleras, donne l'impression d'arriver dans une jungle urbaine où l'on trouve de nombreux restaurants, bars, clubs et boutiques. Parmi les autres points d'intérêts du quartiers, citons le centre commercial El Tesoro (qui offre des vues panoramiques sur la ville depuis ses terrasses), le parc El Poblado (un joli parc pour se promener) ou la zona Rosa (une autre zone branchée avec de nombreux restaurants cafés et boutiques).
→ Passer une journée à Guatapé : Guatapé est une petite ville en Colombie, située à environ 2 heures de route de Medellín, célèbre surtout pour abriter le rocher de Peñol, un monolithe impressionnant de 220 mètres de hauteur, qui offre une panoramique spectaculaire sur le lac environnant et les paysages verdoyants.
Comment rejoindre Guatapé depuis Medellin ?
Les bus pour Guatapé partent du terminal Nord de Medellín. Plusieurs compagnies assurent la liaison qui dure environ 2 heures et coûte moins d'une dizaine d'euros aller et retour par personne. Comme nous y étions en saison basse au niveau du tourisme, on a acheté notre billet le jour même, en arrivant à la gare. Lorsque vous prenez votre billet, le personnel de la compagnie vous demandera où vous descendez : il y a deux arrêts intéressants à l'arrivée à Guatapé, le Peñol et le centre ville de Guatapé.
Notre visite de Guatapé :
- La Piedra del Peñol : activité incontournable de toute visite à Guatapé, nous n'avons pas échappé à son ascension. Avec ses 220 mètres de hauteur, le rocher est déjà particulièrement impressionnant d'en bas. Mais il est aussi possible d'aller jusqu'à son sommet (740 marches) pour profiter d'une vue imprenable sur le lac et la ville de Guatapé. L'ascension ne présente aucune difficulté particulière, plusieurs plateformes d'observation sont installées sur le parcours pour permettre quelques pauses pendant la montée. En bas du rocher se trouve de nombreux commerces et restaurants touristiques. L'entrée du rocher coûte 25 000 pesos colombiens (environ 5,50 €). On a personnellement adoré cette visite, la vue d'en haut est magnifique.

- Le village de Guatapé : après l'ascension du rocher, on s'est dirigé, en Jeep, vers le village de Guatapé. En bas du Peñol, de nombreux tuks tuks vous attendent et vous proposent de façon insistante de vous conduire au centre ville de Guatapé. L'avantage, c'est que comme il s'agit d'un transport privé, ils partent quand vous le souhaitez. Mais comme ils sont assez chères on a préféré privilégier une autre option, conseillée par des colombiens. Il est donc soit possible de reprendre le bus en provenance de Medellín, soit d'intercepter une Jeep colectivos qui passe par la Piedra del Peñol et vous conduit au village. On n'a plus les prix en tête mais c'était bien moins chère qu'un tuk tuk. L'inconvénient c'est que les Jeep n'ont pas d'horaires et que les fréquences des bus peuvent être assez espacées. De notre côté on a attendu moins de 10 minutes et le trajet pour le village était rapide. Le centre du village est connu pour ses maisons colorées, ses rues pavées et ses places animées qui ajoutent un charme incontestable au lieu. Le centre ville se parcourt à pied rapidement et passe par el parque principal (le coeur du centre ville), la plazoleta de los zocalos (une des places les plus photographiées de Guatapé) et la carrera 29 (la rue aux parapluies, bordées par de nombreux commerces). Au coucher du soleil, on conseille d'aller sur le port. C'est également d'ici que partent les bateaux qui proposent des excursions sur le lac avant de prendre le bus du retour (le terminal étant situé en bord de lac).


- Faire une balade en bateau sur le lac de Guatapé : on ne l'a personnellement pas fait mais de nombreuses agences proposent ces excursions. On a vu le lac depuis le rocher, on s'est dit que c'était suffisant.
Pour ceux qui souhaitent prolonger leur séjour à Guatapé, la ville dispose de nombreux hôtels. De notre côté, nous avons largement eu le temps de faire l'aller-retour dans la journée.
3 jours à Salento : il est possible de rejoindre Salento en bus ou en avion (aéroports de Pereira ou d'Armenia), en fonction d’où vous arrivez et du temps dont vous disposez. Ayez toutefois en tête que le trajet en bus est assez long et les bus en Colombie ne sont pas ponctuels. Ce qui peut ensuite avoir des conséquences à votre arrivée à Salento pour rejoindre votre hôtel tardivement. Si vous pensez arriver tard, deux solutions s’offrent à vous : prendre un hôtel dans le centre de Salento que vous pourrez rejoindre à pieds depuis le terminal de bus ou vérifier auprès de votre hôtel qu’il a la possibilité de vous commander un taxi.
Que faire à Salento ?
La vallée de Salento est célèbre parce qu’elle abrite des vallées immenses qui hébergent les fameux palmiers de cire. Ces palmiers, devenus emblème de la Colombie après une déforestation massive pour la fête des rameaux il y a quelques années, sont les plus hauts palmiers du monde. Ils peuvent atteindre 80 mètres de hauteur et ils ont la particularité de pousser à haute altitude (entre 1 500 m et 3 000 m au-dessus du niveau de la mer). Outre ses palmiers, la région de Salento est célèbre en Colombie pour sa production de café et les nombreuses fincas qui s’y trouvent.
→ La vallée de la Carbonera ou Cócora : parce que nous avions un temps limité sur place, nous avons choisi d’explorer uniquement la vallée de la Carbonera et nous n’avons aucun regret. Cette vallée est moins accessible que la vallée de Cócora mais elle est également beaucoup moins touristique et les forêts de palmiers y seraient, d’après les témoignages que nous avons eu, bien plus impressionnantes. Comme le lieu est moins connu, peu de guides organisent, pour l’instant, cette excursion. On vous recommande toutefois le notre (@tourdeariel sur instagram), parce qu’on a passé une journée exceptionnelle. Notre guide est aussi un passionné des paysages de la vallée, il connaît énormément de choses sur les palmiers et l’histoire de cet endroit encore sous contrôle des FARCS, il y a peu de temps. Il ne compte pas ses heures pour vous faire découvrir les plus beaux paysages et n’hésite pas à rallonger la journée si la météo est bonne pour vous proposer d’assister à un coucher de soleil ou faire une randonnée supplémentaire dans la vallée. Quand aux prix pratiqués, plus vous êtes nombreux et plus les prix sont dégressifs. De notre côté, nous étions 4 dans la Jeep (en plus du guide et du chauffeur, ce qui est largement assez car la route est longue) et on a payé 50 € par personne.
À noter, qu’il y a également un guide francophone qui est énormément recommandé sur le groupe des français en Colombie. On a toutefois choisi de ne pas passer par lui car les prix qu’ils pratiquaient étaient légèrement plus chers et surtout l’excursion incluait une balade à cheval sur une partie de la journée, ce dont Quentin n’est pas fan. Enfin, face à l’engouement de la vallée, de plus en plus de locaux se mettent à proposer des excursions dans la vallée de Cócora. Les prix sont bradés parce que les Jeep sont chargées au maximum (on a croisé des Jeep de 7 personnes) et qu’il n’y a pas de service de guide, le conducteur vous conduit uniquement dans la vallée et vous laisse un temps limité pour la découvrir par vous même. C’est donc une solution pour ne pas payer cher, mais c’est ce qui explique la différence avec les prix pratiqués par Ariel notamment.


→ les villages de Salento et de Filandia : on a adoré Salento, un peu moins Filandia.
- Salento : est un village colonial paisible, connu pour centre villes où les rues sont pavées et colorées. Le village a conservé son architecture coloniale, avec ses maisons aux façades multicolores et ses balcons ornés de fleurs.

- Filandia : on rejoint le village de Filandia en Jeep depuis Salento. Il y a des Jeep toute la journée dans les deux sens, mais la réservation d’une place avant votre déplacement est vivement recommandée car les Jeep sont souvent pleines. La cabane qui vend les billets se trouve sur la place centrale de Salento et il n’est pas possible de réserver un aller-retour. En arrivant à Filandia, allez directement au guichet pour réserver votre retour car on a vu des voyageurs rester sans Jeep. Situé à environ 26 km au Nord-Ouest de Salento, il conserve une architecture coloniale bien préservée, avec ses maisons colorées aux balcons ornés de fleurs, caractéristiques de la région. Filandia fait partie de la zone du patrimoine mondial du café, reconnue par l'UNESCO, et sa principale économie est basée sur la culture du café. Le village est également célèbre pour son artisanat, en particulier le tissage de paniers en fibre naturelle. Filandia offre une vue panoramique impressionnante sur la région, notamment depuis le mirador Quindío.

→ Visiter une finca de café : visiter une plantation de café est un incontournable en Colombie. Le café colombien est réputé dans le monde entier et en bonne amatrice de café, je me suis dis que je ne pouvais pas rater cette visite. On a opté pour la Finca Luger et on a vraiment apprécié cette expérience immersive qui nous a permis de découvrir le processus de production du café, de la graine à la tasse. Après une réservation sur le site Internet de la finca, on a été accueilli par un bon café. Puis, après de brèves explications sur les différentes variétés de café, on a été invité à aller cueillir quelques grains murs de café directement dans la plantation. Ensuite, la visite se poursuit sur le process d'extraction de la graine de café et dans les serres où sont entreposés les grains pour le séchage. La visite incluait également une démonstration de la torréfaction avant une dégustation du café réalisé pendant la visite. La finca fait des visites en anglais et en espagnol et comme nous étions seuls au moment de la visite, nous avons eu droit à une visite privée. Une belle expérience que l'on conseille, ici ou ailleurs en Colombie.
1/2 jours dans le désert de Tatacoa :

Comment se rendre au désert de Tatacoa ? la grande ville la plus proche du désert est la ville de Neiva, qui dispose également d'un aéroport. Si toutefois vous optez pour un trajet en bus (c'est ce que font la plupart des visiteurs en provenance de Salento (via Armenia) ou Bogota), il existe deux moyens de rejoindre le désert de Tatacoa :
→ Le chemin le plus court mais aussi le plus contraignant : le plus court est en effet de descendre à Aipe, de prendre ensuite une moto taxi jusqu'au port, puis un bateau qui mène directement à Villavieja (le village, très tranquille qui matérialise la porte d'entrée du désert de Tatacoa). Il faut compter entre 5 et 10 minutes de trajet jusqu'au port et à nouveau 5 minutes de bateau jusqu'à Villavieja. Mais attention à cette option car, à partir de 18h, il n'y a plus de bateau et donc vous risquez de vous retrouver en rade à Aipe si vous ratez le dernier.
→ Le chemin le plus sûre (en termes d'horaires) mais aussi le plus long : si vous ratez le dernier bateau pour Villavieja, la solution est donc de vous rendre à Neiva pour y passer la nuit. Des échanges que nous avons pu avoir avec les habitants, la ville de Neiva est une grande ville et n'est pas réputée très sûre de nuit, aux abords de la gare routière. Mieux vaut donc prendre un taxi pour rejoindre votre hôtel. Le lendemain, il faudra prendre un colectivos qui part de la gare routière de Neiva en direction de Villavieja (il y a des fréquences toute la journée jusqu'à 18h environ et il part quand il est plein, ou presque).
Que faire au désert de Tatacoa ?
Nous avons fait le choix, comme souvent, de parcourir ce désert en autonomie de façon à économiser quelques euros mais surtout, à être beaucoup plus libres dans notre visite. Mais il existe plusieurs agences qui proposent des visites guidées du désert qui incluent parfois même l'observation des étoiles. De notre point de vue, le guide n'était pas nécessaire, simplement le moyen de transport pour rejoindre le désert. Voici donc le résumé de notre visite d'une journée dans le désert de Tatacoa. Pour des recommandations de guide ou d'agence, n'hésitez pas à consulter le groupe Facebook des français en Colombie.
→ Rejoindre le désert depuis Villavieja : sur la place centrale de Villavieja (la même que celle où déposent les colectivos en provenance de Neiva), des tuks tuks attendent et proposent leurs services pour vous conduire dans le désert. Leurs grilles tarifaires incluent plusieurs options : des tarifs pour des voyages à l'unité, tous les mêmes car les chauffeurs ont une grille (compter 5 € de Villavieja au désert rouge, 7 € du désert rouge au désert gris et 7 € du désert gris à Villavieja : le tout à diviser par le nombre de passagers évidemment) ou des tarifs à la journée qui incluent le trajet jusqu'au désert rouge, le temps d'attente sur place, la conduite vers le désert gris et le retour à Villavieja. Si vous optez pour des voyages à l'unité, incluant tout ou partie de portions à pieds ou à vélo, gardez simplement en tête qu'il y a 6,5 km pour aller au désert rouge depuis Villavieja (route asphaltée) et 14,5 km pour aller au désert gris et à la piscine (route de gravier et piste mais en bon état). Et il n'y a pas des tuks tuks en attente sur tous les points du trajet donc mieux vaut avoir le contact d'un tuk tuk en cas de besoin. De notre côté on s'était dit qu'on parcourra le tronçon entre les déserts rouges et gris et finalement, comme nous étions en saison basse, le chauffeur de notre tuktuk nous a proposé un prix plus intéressant à la journée que les trajets à l'unité. Sachez enfin, que certains hostels louent des vélos (compter entre 5 € et 7 € la journée de location). Le parcours n'est pas particulièrement difficile, c'est de la piste sans trop de dénivelé mais les températures peuvent monter très haut dans le désert.
→ A Tatacoa, il y a deux déserts : en réalité, le désert de Tatacoa n'est pas vraiment un désert mais une forêt tropicale sèche. Il s'étend sur environ 330 km2 et est réputé pour ses paysages presque lunaires, ses formations géologiques uniques et son ciel nocturne idéal pour l'observation astronomique. Aussi, le désert de Tatacoa est divisé en deux zones :
- Le désert rouge, aussi appelé Los Huyos : les formations rocheuses sculptées par l'érosion créent un paysage presque martien, avec des canyons, des cratères et des cheminées de fées aux teintes rouges et orangées. C'est le sol, riche en oxyde de fer qui donne cette couleur distinctive aux formations rocheuses. Même si les paysages sont magnifiques, on a personnellement été un peu déçus de la taille de ce désert, que l'on imaginait bien plus grand. Il faut prévoir une balade d'1H30 environ, au milieu de ces formations rocheuses pour avoir un bel aperçu du désert rouge et de la végétation qui y pousse, pendant que des chèvres s'y baladent. Si vous choisissez d'y aller en autonomie, faites juste attention car il est facile de s'y perdre : l'un des plans à l'entrée est erroné, mieux vaut donc se fier aux applications offline de Google Maps ou de Maps.me pour en trouver la sortie ou le point de rencontre avec votre tuk tuk.

- Le désert gris, également appelé La Cuzco : contraste fortement avec désert rouge. Les formations y sont de couleur grise et les paysages sont plus arides et dépouillés. On trouve également à l'intérieur du désert gris une piscine naturelle aussi connue sous le nom de Cascadas de Cuzco. La piscine est alimentée par une source d'eau fraîche qui contraste agréablement avec la chaleur environnante, ce qui permet également de se détendre après une randonnée ou une longue journée passée à explorer le désert. Contrairement au désert rouge, l'entrée du désert gris et payante et n'inclue pas l'entrée à la piscine qui est à payer à part (2 € environ). Le désert gris est encore plus petit que le désert rouge et se visite très facilement en 45 minutes.

1 jour à Bogota : pour être honnête, on n'a pas vraiment visité Bogota. On a passé 3 semaines en Colombie et on a décidé de faire l'impasse sur Bogota, encore réputée dangereuse et moins intéressante, selon nous, que Medellín ou les autres endroits que l'on a visité. C'est toutefois de Bogota que décollait notre vol pour les États-Unis, on y est donc arrivé la veille, ce qui nous a laissé une journée pleine pour profiter du quartier le plus touristique de Bogota : la Candelaria.