→ Zion National Park : le parc national de Zion est connu pour ses impressionnantes falaises de grès rouge, ses canyons profonds et ses formations rocheuses spectaculaires. Nous avons passé qu’une journée au Zion NP, dont l'entrée est également incluse dans le pass America The Beautiful. Avec sa superficie de 600 km², le parc est divisé en 3 parties (Zion Canyon, Kolob Canyon et Kolob Terrace) qu’il n’est pas possible d’explorer en une seule journée. On s’est donc concentré sur Zion Canyon, au Sud car c’est le secteur le plus visité et le plus beau ainsi que celui qu’il faut cibler en priorité si on ne dispose de qu’une seule journée dans le parc.
Quoi visiter au Zion National Park ?
- Zion Canyon Scenic Drive : cette route d'environ 13 km traverse le cœur de Zion Canyon et offre des vues spectaculaires sur les falaises rouges emblématiques de Zion, ou des formation rocheuses comme le Patriarche et abrite le départ de nombreux circuits de randonnées comme Angels Landing, The Narrows ou Temple de Sinawava. Pendant la saison haute, la circulation est fermée aux voiture et il faut donc emprunter les navettes à disposition pour la parcourir.

- Angels Landing (8 km de randonnée / 4 à 5 heures aller-retour) : c’est LA randonnée de Zion National Park, celle qui est conseillée par l’ensemble des visiteurs, sur les guides de voyages ou les blogs. Mais c’est aussi une randonnée assez raide et difficile (450 m de dénivelé), avec des passages très délicats. Elle est toutefois victime de son succès et depuis le COVID, il faut disposer d'un permis pour pouvoir le parcourir. L'obtention de ce permis se fait par un système de loterie ayant pour objectif de restreindre le nombre de personnes chaque jour sur le sentier et ainsi éviter au maximum les accidents. Il y a deux systèmes de loteries :
- Une loterie saisonnière : 3 loteries sont organisées à différentes dates de l'année pour des ascensions en été / au printemps / en automne-hiver. Vous indiquez alors les dates d'ascension qui vous intéressent et les résultats sont annoncés par mail environ 6 semaines avant la période concernée. Le coût de la loterie est de 6 USD pour participer (+ 3 USD par personne si vous êtes retenus).
- Une loterie de dernière minute : disponible 1 à 2 jours avant la randonnée. Il faut s'inscrire avant la veille de la randonnée 16 heures pour avoir une chance d'être tiré au sort.
Il n'est pas possible d'obtenir un permis sur place. Et c'est sur ce site, qu'il faut s'inscrire à la loterie. Les dates d'ouverture des loteries saisonnières changent chaque année et y sont également indiquées.
- The Narrows : cette randonnée unique passe dans un canyon étroit, formé d'immenses parois de grès qui se rétrécissent au fur et à mesure que l'on progresse. À part les 100 premiers mètres, la randonnée se fait exclusivement dans l'eau. Le niveau de l'eau monte au fur et à mesure de l'avancement passant progressivement des chevilles à la taille. Comme il est possible de faire demi-tour à tout moment (certains randonneurs avec des enfants s'arrêtent dès les premières piscines), chacun décide de la durée de la randonnée. Mais la plupart des randonneurs qui s'élancent dans les Narrows vont jusqu'à la jonction avec Oderville Canyon, soit 5 km aller/retour. Sur cette randonnée, il est indispensable de porter des chaussures permettant d'avancer sur l'eau car les fonds sont remplis de cailloux glissants et impraticables pieds nus.
- Emerald Pools : un sentier plus facile vers des bassins et des cascades. Le sentier offre deux options :
- Vers les Lower Emerald Pools (30 minutes aller-retour)
- Vers les Upper Emerald Pools (1 à 2 heures aller-retour).

Si on est tout à fait honnêtes, Zion n’a pas été notre parc préféré. Pour plusieurs raisons : déjà c’est l’un des rares parcs que l’on a visité un week-end et il y avait énormément de monde. Ensuite, parce que nous nous étions mal renseignés en amont et nous n’avons pas pu faire la randonnée phare de ce parc national : Angels Landing Trail, car il était nécessaire de s’inscrire à un tirage au sort jusqu’à la veille de la date de la randonnée. Nous ne nous sommes pas inscrits, nous n’avons donc pas pu faire cette randonnée pourtant mythique.
Où dormir ? notre prochaine étape demain, c'est Las Vegas. On a donc choisi de faire une pause dans un hôtel à mi-chemin à Riverside (ville moins chère également que Las Vegas) mais également réputée pour ses casinos. On a d'ailleurs dormi au Virgin River Hotel and Casino.
Jour 10 : Mesquite → Las Vegas (130 km)
Quentin et moi avons des avis assez divergents de notre visite de Las Vegas mais nous nous accordons sur le fait que cette ville est à voir au moins une fois dans sa vie. À peine arrivés, nous sommes partis visiter le Strip : l'avenue la plus célèbre de Las Vegas. Cette avenue mythique est bordée d'immenses complexes hôteliers (à la renommée internationale) qui abritent divers casinos, centres commerciaux, restaurants et lieux de spectacle.
→ Quoi visiter sur le Strip ? long de 6,5 km, le Strip de Las Vegas s'étend du Stratosphère Casino Hotel and Tower (aujourd'hui The STRAT) au Nord, jusqu'au Mandalay Bay Hotel au Sud. Nous avons donc passé toute la journée et une bonne partie de la soirée/nuit à le visiter. Parmi les principaux points d'intérêts :
- Parcourir les hôtels à thème, leurs casinos et leurs galeries marchandes : les plus grands, délirants et imposants des USA. Parmi les endroits les plus emblématiques : Luxor (l'hôtel en forme de pyramide), le Venetian (avec ses canaux, ses gondoles et les décors de Venise), le Bellagio (et ses célèbres fontaines) et le Caesar Palace (qui rappelle l'Empire Romain). Mais il y a également Excalibur (en forme de château fort), le Mandalay Bay (en référence à une ville du Myanmar), le New-York New-York (dont le cadre nous transporte directement dans la grosse pomme), le STRAT (une haute tour que l'on voit de loin connue pour sa plateforme d'observation mais aussi pour ses activités à sensations fortes) ou encore le Paris Las Vegas hotel (avec ses Champs Élysées et sa tour Eiffel). Évidemment, il y en a encore beaucoup d'autres mais ce sont les principaux que nous avons visité.
Sachez qu'en plus des décors, ces hôtels proposent des activités : il est donc notamment possible de faire une ballade en gondole au Venetian, un tour de grand 8 sur le Big Apple Coaster, de monter en haut de la tour Eiffel du Paris-Las Vegas Hotel ou encore de visiter le Shark Reef, l'aquarium du Mandalay Bay qui abrite plus de 2 000 créatures dont des requins-taureaux, des raies dorées et des tortues de mer géantes.
- Explorer le quartier de Las Vegas Boulevard Sud : une rue piétonne où l'on retrouve la High Roller (la grande roue de Las Vegas) qui était la plus grande du monde avant que Dubaï ne construise la sienne, la Fly Linq Zipline (une tyrolienne aérienne qui traverse l'intégralité de cette rue piétonne) ou encore le Flamingo Las Vegas, qui est l'un des plus anciens hôtels de Las Vegas. Des chaînes de fast-food y sont également présentes.
- Assister à un spectacle gratuit ou payant :
- Les spectacles gratuits : le plus célèbre étant bien sûre celui des fontaines du Bellagio. Un spectacle gratuit de son et lumières qui à lieu toutes les 30 minutes de 15H à 20H du lundi au vendredi et de midi à 20H les week-ends et les jours fériés. À partir de 20H et jusqu'à minuit la fréquence des spectacles se réduit à toutes les 15 minutes, quel que soit le jour de la semaine. Mais il y en a d'autres comme le spectacle de l'éruption volcanique de l'hôtel Mirage (toutes les heures de 20H à minuit), le spectacle des pirates de Treasure Island, ou le spectacle sons et lumières Video Mapping du Venetian.


- Les spectacles payants : Las Vegas est reconnue mondialement pour la diversité de spectacles qu'elle propose chaque soir. La liste est longue et les prix grimpent assez rapidement, surtout, si comme nous vous souhaitez aller voir un spectacle du Cirque du Soleil. Finalement, face aux prix, on y a renoncé et avons assisté à "The tournament of Kings", le spectacle de l’hôtel Excalibur.
- Explorer quelques boutiques emblématiques du Strip : M&M's World ou encore Coca-Cola Store sont des boutiques impressionnantes sur le Strip.
- Aller jeter un œil à la fameuse pancarte : Welcome to fabulous Las Vegas Nevada. Située à l'entrée Sud du Strip, de panneau a accueilli des générations de visiteurs depuis 1959. La nuit, il s'illumine pour mieux les accueillir dans la ville qui ne dort jamais.
→ Quelques bons plans indispensables à connaître avant de visiter Las Vegas ?
- Trouver un parking gratuit : étant donnée la configuration actuelle, les casinos qui autrefois offraient le parking à leurs clients ou à ceux qui séjournaient dans leurs hôtels appliquent désormais des tarifs assez onéreux. Et trouver un parking gratuit relève du défi désormais car les derniers casinos qui ne s'y étaient pas mis jusqu'à présent, commencent à appliquer ces frais. Comme la liste évolue en permanence, on préfère ne pas donner de nom d'hôtels qui proposent encore un parking gratuit. De notre côté, nous nous sommes garés sur le parking du Best Western. Il y avait quelques pancartes au premier niveau indiquant qu'il était interdit de stationner ici, et puis plus rien sur les niveaux supérieurs. Aucune barrière à l'entrée et beaucoup d'autres véhicules stationnés, nous y sommes restés garés pendant presque 48 heures gratuitement, sans aucun problème. C'était le parking gratuit le plus proche de notre hôtel et l'un des rares gratuits sur le Strip mais au regard de l'offre actuelle sur Las Vegas, il est fort possible que les conditions d'accès à ce parking évoluent dans les prochains mois.
Une autre solution si vous ne trouvez pas un parking à proximité du strip et que vous ne voulez pas vendre un rein pour payer votre parking peut consister à vous garer à l'extérieur et à utiliser les navettes du Strip pour ensuite vous déplacer. À noter que nous avons tout fait à pieds et n'avons pas eu du tout besoin de notre voiture pendant la durée de notre séjour sur le Strip.
- Boire presque gratuitement dans les casinos : vous n'aurez probablement pas droit au meilleur cocktail de votre vie mais il est tout à fait possible de boire gratuitement dans les casinos. Il suffit de s'asseoir à une machine, de jouer quelques pièces, le plus lentement possible jusqu'à attendre le passage d'un·e serveur·se. Un pourboire est toutefois de rigueur lorsque votre verre arrive (au moins 1 USD), surtout si vous souhaitez en avoir un deuxième.
- Anticiper sa visite : outre la réservation d'hôtels, certains spectacles ou restaurants sont pleins sur certaines dates plusieurs semaines (voire des mois) à l'avance. Renseignez-vous alors sur ce que vous souhaitez faire et pensez à réserver vos places en amont pour éviter soit de payer trop chère, soit de rater certaines choses qui vous tenaient à cœur.
- Prendre le pass Go City : semblable à celui de New York, ce pass peut valoir le coup si vous comptez faire plusieurs activités à Las Vegas. Deux types de pass existent, le premier démarre à 99 USD par adulte et permet d'accéder à 3 activités d'une liste de plus de 55 attractions, incluant notamment, la grande roue, The Big Apple roller Coaster, The STRAT tower mais aussi des musées ou des spectacles. Ces activités coûtent généralement très chères donc si vous souhaitez en faire plus d'une, cela vaut le coup de se renseigner sur l'utilité ou non de ce pass.
Où dormir ? comme on a voulu vivre l’expérience Las Vegas à fond, on a réservé (assez longtemps à l’avance), un hôtel sur le Strip (l’avenue sur laquelle se trouvent l’ensemble des hôtels/casinos/centres commerciaux) de Las Vegas. Et pas n’importe quel hôtel, puisque nous avons réservé une chambre au Caesar Palace.
- Dormir sur le strip : est selon nous un indispensable pour vivre l'expérience Las Vegas pleinement. Le secret pour éviter de trop dépenser : c'est d'anticiper et d'être assez flexible sur la date de visite. Par exemple, nous avons réservé 4 mois avant notre visite et pourtant, la nuit du dimanche au lundi était deux fois moins chère que celle du samedi au dimanche.
Nous avons donc pu dormir au Caesar Palace. Pas le moins chère des hôtels du strip (parmi lesquels se trouvent les hôtels Excalibur et Circus Circus) mais pas le plus chère non plus puisque nous avons réussi à trouver une chambre à 120 € la nuit. Alors oui, c'est très chère mais quand on compare ce montant au prix que l'on payait pour des hôtels bas de gamme à San Francisco ou Los Angeles à 80 € la nuit, on se dit que la différence pour dormir dans un palace n'est pas si énorme.
Alors oui, mais ... il ne faut pas sous-estimer les frais cachés : la fréquentation des casinos est en forte baisse depuis le COVID, ces derniers ne sont donc plus aussi rentables qu’ils ne l’étaient auparavant. Ils se sont donc mis à faire payer certains services (auparavant inclus) pour les clients des hôtels et des casinos. Ainsi, le parking est payant (et très chère), il y a également une taxe de séjour obligatoire à un prix exorbitant (à rajouter au prix de la chambre qui inclue notamment les services TV et l’accès aux sublimes piscines de l’hôtel).
À ce prix, et malgré tous les suppléments, on se dit que le service doit être phénoménal. Et en fait, pas vraiment. Il faut prévoir de faire la queue pendant 30 minutes à 1 heure pour faire le check-in et presque autant pour faire le check-out. Le check-out tardif est facturé dès la première minute (même si vous êtes dans la file d’attente) et les applications permettant de faire ces opérations directement en ligne ne fonctionnent pas toujours (c’était notre cas lorsque nous y étions). Comme nous sommes arrivés 1 heure avant l’heure officiel de check-in, on a fait la queue à deux reprises : la première fois, ils ont refusé de nous donner le badge d’entrée 30 minutes avant l’heure officielle à part si nous acceptions de payer un early check-in (qui correspondait presque à la moitié du montant de la nuit) et une deuxième fois, à minuit (après notre journée de visite), pour finalement accéder à notre chambre. Enfin, faute de disponibilité à notre arrivée, ils n’ont pas pû nous offrir le lit king size demandé, ils nous ont donc « surclassé » dans une autre aile du bâtiment (avec vue sur le parking) et un lit queen size. S’il est agréable de dormir sur le Strip car cela permet de voir un maximum de choses si comme nous vous ne passez pas beaucoup de temps à Las Vegas, on ne conseille pas forcément la nuit au Caesar Palace. Bien que, les décors de l’hôtel soient magnifiques et les piscines exceptionnelles.
Jour 11 : Le Strip de Las Vegas → Downtown Las Vegas (11 km) → Seven Magic Mountains (43 km) → Death Valley (217 km) → Ridgecrest (182 km)
Après une courte matinée à profiter de la des piscines de l’hôtel, on s’est mis en route vers Downtown Las Vegas.

→ Downtown Las Vegas : le centre-ville de Las Vegas est souvent éclipsé par le Strip, c’est pourtant ici que les premiers casinos ont vu le jour dans la célèbre Fremont Street, devenue au fil du temps une célèbre artère du jeu et du divertissement. Avec le développement du strip dans les années 1950, Downtown Las Vegas a évolué en un quartier plus culturel et artistique, tout en conservant son charme rétro.
Nous avons passé une heure et demie à visiter Downtown Las Vegas et nous nous sommes concentrés sur cette fameuse Fremont Street. Le meilleur moment pour saisir l’ambiance de Fremont Street, c’est le soir, à la nuit tombée quand l’immense canopée de LED (qui couvre l’intégralité de la rue) s’illumine pour proposer des spectacles lumineux et des concerts en direct, chaque soir. En-dessous de cette canopée : une immense Zip Line qui permet le survol de Fremont Street. Ça à l’air très amusant, mais les prix et le peu de temps que nous avions sur place ainsi que la chaleur nous ont découragé.
Parmi les autres points d’intérêts de Fremont Street : quelques casinos emblématiques et rétros comme le Golden Nugget et son célèbre aquarium avec des requins en plein milieu d'une piscine.

→ Seven Magic Mountains : situés au Sud de Las Vegas, ces blocs colorés sont l’œuvre de l'artiste suisse Ugo Rondinone. Ces tours aux couleurs vives contrastent de manière saisissante avec le paysage désertique monotone et les montagnes en arrière plan. Si vous avez la possibilité, on conseille d’y aller assez tôt car le site était pris d’assaut lors de notre passage vers 16 heures, et cela malgré la chaleur caniculaire.

→ La Death Valley : que l’on traduit vallée de la mort, porte bien son nom. Si la température moyenne annuelle peut sembler normale (24°C), le thermomètre peut facilement grimper jusqu’à 50°C pendant les mois les plus chauds de l’année. Nous sommes arrivés vers 18H à la Vallée de la mort (comprise dans le pass America The Beautiful) au milieu du mois d’août et le thermomètre affichait encore 48°C. Nous n’avions jamais eu aussi chaud de toute notre vie et avions le sentiment qu’on nous jetait des boules de feu au visage lorsque l’on mettait un pied hors de la voiture. Il est donc préférable, autant que possible, d’éviter une visite sur les mois d’été à la Death Valley (en particulier sur juillet et août) car il est impossible de visiter la journée.

Quelques précautions avant de s’y rendre également :
- Faire le plein d’essence avant d’entrer dans la Death Valley : il y a une pompe à Furnace Creek mais comme souvent dans les parcs naturels, les prix sont gonflés. Et mieux vaut éviter de risquer la panne d’essence dans la vallée de la mort.
- Eau et provisions : il n’y a absolument rien dans la Death Valley donc prévoyez avant d’arriver suffisamment d’eau pour le temps que vous comptez rester sur place. Éviter la négligence sur ces sujets : la chaleur dans la Death Valley entraîne la mort de plusieurs personnes chaque année. En cause, la déshydratation, l’hyperthermie ou l’insolation. Pour se restaurer, il y a plusieurs restaurants dans la Vallée de la Mort mais tous sont passablement notés sur Google et les prix sont assez excessifs. Si l'on a un budget serré, le mieux est donc de prévoir avant d'arriver à la Death Valley. Ceci dit, nous avions été agréablement surpris lors de notre passage par le Last Kind Words Saloon. Le cadre est vraiment agréable. Nous avions partagé un burger en raison des prix assez excessifs et nous avions trouvé ça très bon, si jamais vous n'avez pas d'autres options, on vous conseille celle-ci.
En temps normal, il faut une journée pour visiter la Death Valley. On est arrivé vers 18 heures et on est resté jusqu’au coucher du soleil et un peu plus. En été, il est impensable de visiter la journée ou même de rester dans la zone. Prenez donc un camping dans les hauteurs afin de pouvoir y aller aux levers et couchers du soleil. De notre côté, voici les points que l’on a pu explorer et ceux que nous n’avons malheureusement pas pu faire.
- Zabriskie Point : c’est le premier point que l’on a visité en arrivant à la Death Valley et probablement aussi l’un de nos arrêts préférés ici. Le point de vue est célèbre pour ses formations rocheuses ondulées et ses collines multicolores, particulièrement saisissantes au lever et au coucher du soleil. L’observation se fait depuis un point de vue légèrement en hauteur par rapport au parking que l’on atteint après 10 minutes de marche.
Badwater Basin : c’est le point le plus bas d’Amérique du Nord, puisqu’il se situe à 86 mètres en-dessous du niveau de la mer. En face du parking, dans les montagnes, se trouve d’ailleurs l’indication du niveau de la mer et c’est assez impressionnant de constater à quel point nous sommes en-dessous. À cet endroit, on aperçoit une vaste étendue de sel cristallisé, créant un paysage unique. On est loin du désert d’Uyuni, mais le spectacle au coucher du soleil est vraiment très beau.
Artist’s Palette : c’est notre dernier arrêt dans la Death Valley avant le coucher du soleil. Il s’agit d’une route scénique de 9 km où les formations rocheuses affichent des teintes vives de rose, bleu, violet et vert, créées par l’oxydation des minéraux.

Parmi les autres points qui méritent le coup d’œil dans la Death Valley mais que nous n’avons malheureusement pas eu le temps de faire : Dante’s View (une vue panoramique spectaculaire à 1669m d’altitude qui offre une perspective sur toute la vallée de la mort), Mesquite Flat Sand Dunes (des dunes de sables qui s’étendent à perte de vue. Idéales pour une promenade au coucher du soleil), Golden Canyon (un canyon aux formations rocheuses dorées d’où partent plusieurs sentiers de randonnées) ou Ubehebe Crater (un cratère volcanique de 800 mètres de large et 180 mètres de profondeur, formé il y a environ 2 000 ans. Enfin, un autre joyau pour les randonneurs : Mosaic Canyon (un canyon étroit constitué de roches polies et de formations ressemblant à des mosaïques naturelles).
Où dormir ? nous avons dormi à Ridgecrest, au Baymont by Wyndham Ridgecrest (rien d'exceptionnel, mais suffisant pour un budget limité). À cette période de l'année, il est, par ailleurs formellement déconseillé de dormir en tente dans la Death Valley en raison des températures. Il nous a donc fallu trouver un hôtel, que nous avons choisi sur la route de notre prochaine étape : le Sequoia National Park, afin d'avancer un peu sur notre parcours car les distances entre les deux étapes sont très importantes.
Jour 12 : Ridgecrest → Sequoia National Park (363 km)
Après notre visite de la Death Valley, nous avons dormi à Ridgecrest, ce qui nous a permis d’avancer un peu la route jusqu’au Sequoia National Park. Toutefois, comme nous ne sommes pas arrivés de bonne heure à Ridgecrest, on n'est pas parti très tôt en ce jour 12. Et les distances étant très longues, nous avons passé presque l'intégralité de ce jour 12 sur la route. Il y a eu assez peu de journée comme celle-ci pendant ce roadtrip d'un mois, mais sur un tel périple, les journées de route où l'on fatigue un peu aussi (il faut bien l'admettre) sont inévitables.
Où dormir ? on a passé une nuit au Lodgepole campground. Assez prisé les mois d'été par les californiens à la recherche de fraîcheur, le camping était plein à notre arrivée, comme la plupart des campings de ce parc à ce prix (parce que les prix peuvent grimper très haut sur certains emplacements, qui naturellement, sont les derniers à rester disponible à l'approche de la date souhaitée. Il faut savoir que certains passent une voire plusieurs semaines sur ces emplacements, ce qui laisse donc peu de disponibilités en dernière minute à ceux qui souhaitent seulement y rester une nuit.
Jour 13 : visite du Sequoia National Park
→ Le Séquoia National Park :
Ce parc, situé en Californie, est célèbre pour ses immenses séquoias géants, des montagnes impressionnantes, des canyons profonds et des paysages variés. À l'inverse des parcs précédents, les températures au Sequoia National parc sont beaucoup plus douces et il y a de la neige l'hiver contraignant l'accès au parc en raison de la fermeture de certaines routes. Nous y étions l'été et nous avons apprécié de voir le thermomètre descendre légèrement en-dessous des 30°C, rendant la visite très agréable. On est arrivé assez tard le soir du jour 12 au Sequoia National Park, la visite a donc débuté le lendemain matin. Et nous y avons passé une journée et demie au total pour profiter des principaux points d'intérêts, parmi lesquels :
- Moro Rock : ce dôme de granit offre après une courte ascension (400 marches taillées dans la roche et 20 minutes) une vue panoramique incroyable sur la sierra Nevada.
- Tunnel Log : c'est sûrement l'image la plus célèbre du Sequoia National Park, un séquoia tombé qui a été transformé en tunnel et permet aujourd'hui aux visiteurs de passer en voiture à travers le tronc. D'autres font également le choix de monter dessus pour aller prendre une photo.
- Giant Forest : le second attrait principal du parc, cette forêt abrite des milliers de sequoias géants, dont le General Sherman Tree (l'organisme vivant le plus imposant du monde). Plusieurs sentiers faciles permettent de découvrir cette forêt et mènent au General Sherman.
- Crescent Meadow : une belle prairie entourée de sequoias géants, parfaite pour une balade ou un pique-nique.
- Beetle Rock : situé près du Giant Forest, c'est l'endroit idéal pour assister au coucher de soleil. Comme il est surélevé, il offre une vue dégagée idéale pour voir les couleurs du ciel changer à l'approche du crépuscule. Moro Rock et Crescent Meadow sont également de bonnes alternatives pour admirer le sunset.

Attention aux ours ou pas !
De nombreux panneaux indiquent de faire attention aux ours dans le Sequoia National Park mais aussi à Kings Canyon et à Yosemite. Il faut donc jeter vos déchets dans des poubelles spéciales, éviter de laisser traîner votre nourriture sans surveillance ou encore sortir vos aliments de votre voiture la nuit et les mettre dans les boîtes métalliques spécifiques du camping sous peine de vous retrouver avec une vitre brisée par un ours, la nuit. À force de voir ces panneaux, on se disait qu'on aimerait bien en croiser nous, des ours. Et même si on les a bien cherchés, aucun ours à l'horizon des trois parcs. Au Sequoia National Park, certains disent en avoir vu tôt le matin à Crescent Meadow mais pour avoir une information plus précise sur la localisation de ces mammifères, renseignez vous auprès des rangers.
Où dormir ? au Azalea Campground. Les parcs étant très grands, nous avions décidé, pour cette deuxième nuit au Sequoia National Park de changer de camping pour nous rapprocher du Kings Canyon Park que nous allons visiter le lendemain. On avait réservé l'intégralité de nos campings plusieurs mois à l'avance mais nous bloquions à chaque fois sur cette nuit et la suivante. On ne trouvait pas de camping à des emplacements qui collaient avec notre itinéraire ou les prix étaient bien trop onéreux par rapport à ce que nous comptions mettre pour une nuit en camping. On a donc fait les réservations de ces deux campings en dernière minute, face à l'absence d'alternatives. Les emplacements ne sont pas idéaux, mais on a essayé de ne pas trop exploser le budget. Ce qui peut expliquer qu'ensuite nous ayons été obligés de faire pas mal d'aller-retour dans le Kings Canyon National Park et ensuite au Yosemite National Park. Pour cette nuit nous avons donc dormi au Azalea Campground.
Jour 14 : Sequoïa National Park → Kings Canyon National Park (87 km entre les deux visitor center) → Yosemite National Park (232 km jusqu'à Yosemite Valley)
→ Le Kings Canyon National Park :
Adjacent au Sequoïa National Park, le Kings Canyon National Park (partie intégrante de la Sierra Nevada) est relié à ce dernier par la General Highway. En général, le trajet entre les 2 parcs dure entre 30 minutes et 1 heure en voiture, selon le point d'entrée et les conditions routières.
Il est célèbre pour son canyon profond, ses paysages montagneux spectaculaires et ses séquoias géants. Le canyon lui-même est l'un des plus profonds des États-Unis, atteignant plus de 1 300 mètres à certains endroits. Comme pour le Sequoia National Park, nous avons parcouru Kings Canyon en une journée. Et même s'il ne fait pas partie de nos parcs préférés, la proximité avec le Sequoia au pied du mur National Park et son inclusion au pass America The Beautiful, font de lui un immanquable de ce roadtrip en Californie.


Quoi visiter ?
- Grant Grove : cette zone abrite General Grant Tree, le deuxième plus grand séquoia au monde. La forêt de séquoias géants est facilement accessible avec plusieurs sentiers de randonnées.
- Cedar Grove : située au fond de Kings Canyon, cette région est réputée pour ses vues sur les sommets environnants et son accès à des sentiers de randonnées, comme le Mist Falls Trail.
- Zumwalt Meadow : un sentier qui fait le tour de la prairie et offre des vues sur le canyon et les parois rocheuses.
- Roaring River Falls : une courte randonnée mène à ces chutes d'eau, où la rivière surgit à travers les rochers. C'est un arrêt rapide.
Où dormir ? nous avions fait la route jusqu'au Yosemite National Park de nuit pour éviter de perdre trop de temps et avons dormi au Porcupine Flat Campground.
Jours 15 et 16 : visite du Yosemite National Park
→ Description du parc et de ses différentes parties :
Le Yosemite National Park, également situé dans les montagnes de la Sierra Nevada en Californie, est l'un des parcs nationaux les plus emblématiques des États-Unis. Connu pour ses paysages grandioses, il s'étend sur environ 3 000 m² et offre des panoramas impressionnants, notamment grâce à ses falaises de granit, ses cascades spectaculaires et ses séquoias géants. On a vraiment adoré ce parc national, dont l'entrée est incluse dans le pass America The Beautiful.
Le parc est divisé en plusieurs zones distinctes, chacune offrant des paysages et des activités uniques :
- La Yosemite Valley : au cœur du parc, cette vallée regroupe de célèbres points de vue comme El Capitan, Half Dome et les Yosemite Falls. Elle est entourée de falaises de granit et de forêts. C'est aussi dans la Yosemite Valley que se trouve le Yosemite Village dans lequel se trouvent plusieurs points de restaurations et cafés et des campings (dont certains avec laveries). La vallée est accessible toute l'année et dispose de navettes gratuites qui circulent entre les principaux points d'intérêts, facilitant les déplacements de ceux qui n'auraient pas de voiture ou qui ne souhaitent pas s'embêter pour le stationnement une fois dans le parc.
- Glacier Point : situé à une attitude élevée, Glacier Point offre des vues panoramiques spectaculaires sur la vallée de Yosemite, Half Dome et les chutes. Ce point est aussi populaire pour le coucher de soleil. Pour s'y rendre, en été et au début de l'automne, une route permet d'atteindre cet endroit en voiture. Hors saison, lorsque la route est fermée, on ne peut accéder à Glacier Point que par des randonnées (comme la Four Mile Trail par exemple que nous avons faite).
- Mariposa Grove of Giant Sequoias : ce secteur abrite un impressionnant bosquet de sequoias géants, dont certains vieux de plusieurs milliers d'années. Mariposa Grove est parfait pour découvrir ces arbres majestueux. Le Mariposa Grove est accessible par une navette depuis le parking principal en été. En basse saison, il faut marcher jusqu'au bosquet depuis le parking principal mais la randonnée est plus longue.
- Tuolumne Meadows : cette zone de montagne, située à une altitude plus élevée, est un espace ouvert de prairies parsemées de rivières et de lacs, offrant un cadre paisible pour la randonnée et la détente. Accessible par la Tioga Road (ouverte généralement de mai à octobre en fonction des conditions de neige), Tuolumne Meadows est une destination prisée pour ceux qui souhaitent explorer des sentiers moins fréquentés. En hiver, la route est fermée en raison de la neige.
- Tioga Pass et High Sierra : la Tioga Road traverse la Sierra Nevada et les sommets et lacs de haute altitude. La région est parfaite pour les amateurs de randonnées et de camping. Elle permet également de rejoindre les sentiers de randonnée de la High Sierra, mais en été seulement, car elle est fermée en hiver.



→ Combien de temps rester ?
Le parc est si grand que l'on peut facilement y passer une semaine si on souhaite en réaliser une visite approfondie. On peut aussi faire le choix inverse d'y consacrer une seule journée, en se concentrant sur la Yosemite Valley et ses principaux sites et en s'arrêtant aux points de vue. Cette option convient pour un aperçu rapide du parc mais ne permet pas d'explorer le parc en profondeur. De notre côté, nous avons choisi d'y passer deux jours : une journée pour faire l'une des randonnées les plus emblématiques du parc et le deuxième jour pour admirer les plus beaux points de vue du parc.
→ Randonnées au Yosemite National Park :
Le Yosemite National Park compte plus de 1 200 km de sentiers de randonnées, incluant des parcours pour tous les niveaux, des promenades faciles aux randonnées ardues. Il y a des dizaines de sentiers balisés, notamment dans la Yosemite Valley, à Glacier Point et dans les zones plus éloignées comme Tuolumne Meadows.
De notre côté, nous avons fait la randonnée du Four Mile Trail que nous avons beaucoup aimé. Elle relie la vallée à Glacier Point. Mais attention, il s'agit d'un sentier exigeant, que nous n'aurions pas forcément pu faire en début de tour du monde car elle nécessite un peu d'entraînement. Nous avons d'ailleurs croisé des randonneurs bien en peine sur notre chemin retour à une heure déjà bien tardive. La randonnée fait presque 16 km et comprend un dénivelé de 1 042 mètres. Nous avons mis 3 heures à l'aller (en allant vite sur la dernière partie du trajet car nous nous sommes fait surprendre par de violents orages et pluies torrentielles) et 2 heures au retour. Les paysages sont toutefois magnifiques tout le long. Plusieurs conseils cependant : pensez à regarder la météo avant de vous lancer dans la randonnée car nous avons fini sous la foudre, ce qui nous a causé quelques frayeurs et essayez de faire la randonnée en pleine journée (pour éviter les moustiques qui sont très nombreux malgré le répulsif).
Autres randonnées très célèbres au Yosemite National Park : le sentier de Mist Trail qui mène aux cascades Vernal et Nevada ou le John Muir Trail.
→ Les principaux points de vue du Yosemite National Park accessibles sans randonnée :
- El Capitan et Half Dome : d'immenses formations de granit idéales pour l'escalade.
- Yosemite Falls : l'une des plus hautes chutes d'eau d’Amérique du Nord.
- Tunnel View : un point de vue emblématique offrant une vue panoramique sur la vallée, El Capitan et Bridalveil Fall.
- Mariposa Grove : ce bosquet abrite des séquoias géants, dont certains vieux de plus de 2 000 ans. Les sentiers y sont bien aménagés, permettant de découvrir ces arbres majestueux, comme le Grizzly Giant.
- Glacier Point : ce point de vue est parfait pour admirer la vallée depuis les hauteurs, avec une vue sur le Half Dome et d'autres sommets. C'est un endroit idéal pour observer le coucher du soleil.
- Tuolomne Meadows : situé à une altitude plus élevée, ce secteur est moins fréquenté mais offre des paysages de montagnes magnifiques et des prairies sublimes. Les randonneurs apprécient ses sentiers tranquilles et ses lacs cristallins.

Où dormir ? nous passerons au total deux nuits dans des campings du parc Yosemite, différents à chaque fois, pour essayer de visiter une grande partie du parc. Nous avions passé la première nuit au Porcupine Flat Campground, situé à proximité de la Yosemite Valley. Et comme souvent dans les campings des parcs nationaux, il y a assez peu de confort mais ce n'est pas très chère. Nous passerons la deuxième nuit au Crane Flat Campground, situé à 30 minutes de route Yosemite Valley, près de la station service et assez pratique pour visiter la zone de Tuolumne Meadows.
Après deux jours pleins de visite, nous avons quitté le parc en direction de la côte et nous avons dormi au Hidden View Campground à Raymond. La nuit n'était vraiment pas chère et nous étions presque seuls dans ce camping.
Jour 17 : Yosemite National Park → San Francisco (309 km)
Ce parcours est notre parcours initial. Toutefois, pour des raisons personnelles, nous avons dû anticiper notre arrivée aux États-Unis depuis la Colombie une semaine plus tôt que ce qui était prévu. Nous sommes donc passés de trois semaines de roadtrip à un mois et nous avons consacré une partie de cette première semaine à la visite de San Francisco, où nous n'avions planifié qu'une journée, à tord. La visite de San Francisco s'intercalait parfaitement après le parc Yosemite, nous avons donc fait le choix de laisser notre itinéraire ainsi. Cependant, si nous avions comme prévu, continué sur San Francisco, le camping de Raymond n'aurait peut-être pas été retenu car il induit un détour avant d'arriver à San Francisco. Dans notre cas, comme notre prochain arrêt était Santa Cruz, Raymond était parfaitement adapté.
Enfin, au regard du nombre de kilomètres à parcourir dans la journée, nous n'avions rien prévu de particulier sur la journée du 17.
Jour 18 à 21 : Visite de San Francisco
→ Jour 1 à San Francisco : Visite de Chinatown, Lombard Street, Fisherman's Wharf et les quartiers de Financial District et North Beach
- Visite du quartier de Chinatown : l’un des plus grand et ancien quartier chinois hors d’Asie, Chinatown offre des marchés exotiques, des temples et des restaurants typiques. La rue principale, décorée de lanternes, Grant Avenue, est idéale pour flâner. Lors de notre passage, nous avons eu la chance de pouvoir assister à des célébrations organisées par la communauté chinoise de San Francisco. Ainsi, les commerçants de toute la rue, rejoints par d'autres membre de la communauté, proposaient de nombreux stands de nourriture chinoise. Tout avait l'air très bon, mais tout est parti assez vite également.
- Lombard Street : surnommée la « rue la plus sinueuse du monde », cette rue en zigzag est bordée de fleurs et offre une vue impressionnante. Le meilleur endroit pour observer cette rue selon nous et se rendre le mieux compte des virages est depuis le bas de la rue.
- Ghirardelli Square : une ancienne chocolaterie transformée en centre commercial et gastronomique. On y trouve évidemment le célèbre chocolatier Ghirardelli (où tout est très bon, malgré les prix) et quelques boutiques. L’endroit est assez proche de Fisherman’s Wharf.
- Fisherman’s Wharf : c’est notre quartier préféré à San Francisco et l'un des sites les plus populaires de la ville, situé sur le bord de la baie. Il abrite des piers (traduisez des jetées), numérotés de 1 à 47, avec différentes particularités ou attractions. Le pier 39 est particulièrement fréquenté, avec son manège ancien, sa grande roue, ses boutiques ainsi que la célèbre colonie de phoques qui s'y trouvent. Ce quai est aussi un bon endroit pour déguster des fruits de mer ou un point de départ des excursions pour aller voir les baleines. Parmi les autres piers les plus célèbres, on retrouve : le pier 45 connu pour ses navires historiques ou le pier 1, qui se trouve près de la Ferry Buidling (autrefois une gare de ferry, qui abrite désormais un marché où l'on peut acheter des produits locaux, des spécialités gastronomiques et des articles artisanaux branchés). Fisherman's wharf est également un point de départ pour les ferry, notamment ceux qui se dirigent vers Alcatraz. Une promenade piétonne de 3,5 km relie le quartier au Financial District, offrant une vue dégagée sur la baie de San Francisco.


- Financial District : situé sur les hauteurs de l'embarcadero, le financial district, traduisez le quartier des affaires de la ville, caractérisé par ses grattes-ciels modernes, ses institutions financières et ses sièges de grandes entreprises. Le quartier abrite également, la célèbre Transamerica Pyramid, symbole architectural de San Francisco et la Salesforce Tower, le plus haut bâtiment de la ville.
- North Beach : contrairement à ce que son nom indique, on visite North Beach pour son quartier italien et sa Coit Tower. Plus petit que celui de New-York, le quartier italien de San Francisco regorge de cafés, pizzerias ou épiceries fines qui continuent de proposer des produits italiens. Le tout dans une ambiance assez bohème. La Coit Tower est située sur Telegraph Hill, qui surplombe le quartier italien. Cette tour offre une vue panoramique sur la ville et sur la baie. À l'intérieur, des fresques des années 1930 font office de décoration.
→ Jour 2 à San Francisco : Observation des baleines et balade à vélo au Golden Gate Bridge
- Excursion en mer à la recherche des baleines : si vous avez suivi nos aventures au Chili et en Argentine, vous savez qu'on meurt d'envie depuis très longtemps de voir des baleines. Sauf qu'à chaque fois que nous sommes à un endroit où il est possible d'en voir, on joue de malchance et chacune de nos sorties se solde par un échec. Aucune baleine à l'horizon.
La Californie et particulièrement les côtes de San Francisco, Monterey ou Los Angeles font partie des lieux où les baleines élisent domicile une partie de l'année (en général entre mai et novembre pour les baleines à bosse et entre décembre et mai pour les baleines grises et les orques). À San Francisco, une seule compagnie propose l'excursion à notre connaissance : San Francisco Whale Tour. Les billets sont vendus dans leur cabanon situé sur la promenade du Pier 39 ou tout simplement sur Internet. On s'est laissé tenté immédiatement après avoir vu le cabanon, en spécifiant bien que nous n'avons jamais de chance avec les baleines. L'agence nous rassure, ils ont vu énormément de baleines le matin-même, nous sommes donc assurés d'en voir, sinon elle nous promet un deuxième voyage gratuit.
Le lendemain, on est donc présent à la première sortie de la journée (de mémoire, il y en a 3 par jour). Et ce n'est franchement pas une réussite. Après deux heures de bateau, on aperçoit, une baleine au loin. Ou plutôt son souffle (propulsé par son évent). On voit bien qu'elles sont là, mais on ne peut malheureusement pas nous en approcher davantage. Les réglementations sont strictes et il y a des chances que pendant que l'on tente un rapprochement, elles s'éloignent. Après 4 heures en mer, on finit par rentrer au port. On tente donc de retourner voir l'agence, en spécifiant qu'on ne peut pas vraiment dire que nous avons vu des baleines. Ils sont quand même sympas et nous proposent de revenir le lendemain matin, sans frais supplémentaires.
Et heureusement ! car l'expérience s'est révélée exceptionnelle. On a vu au moins 5 baleines à bosses différentes. Plus ou moins proches, on les a vu sauter, sortir leurs queues de l'eau. Bref, c'était magique. Après trois heures de bateau, c'est très heureux qu'on a finit par rentrer au port.

- Location de vélo pour aller voir le Golden Gate Bridge et le petit village de Sausalito : la prochaine étape n'est pas très loin, puisque c'est au Pier 41, toujours à Fisherman's Wharf, que l'on part louer nos vélos chez Blazing Saddles. Les prix des locations de vélos sont très chères à San Francisco et il faut compter environ 38 € la journée (-20% de rabais si l'on réserve sur internet) pour des vélos classiques. Ceci étant, les vélos sont en bon état et l'entreprise vous propose plusieurs solutions d'itinéraires.
Le plus prisé, celui que nous avons choisi de faire relie Fisherman's Wharf au petit village de Sausalito qui se trouve de l'autre côté de la baie de San Francisco. Au total, nous avons mis 3 heures en prenant notre temps (et de multiples arrêts) et parcouru près de 13 km. À la sortie de Fisherman's Wharf, on emprunte la piste cyclable du parc national qui mène au Golden Bridge. En chemin, on passe à travers Fort Mason, la marina et le parc national de Presidio. Une fois arrivés aux pieds du Golden Gate Bridge, on traverse le pont à vélo mais on ne s'attarde pas car la prise au vent y est folle, même en plein mois de juillet et on s'arrête de l'autre côté du pont pour admirer les plages en contrebas. On peut également y observer la baie de San Francisco. Encore quelques kilomètres et on finit par arriver au village de Sausalito, connu pour ses vues imprenables sur la baie de San Francisco, ses maisons colorées perchées sur les collines et ses quais animés. La ville a de faux airs de village méditerranéen avec ses galeries d'art, ses boutiques éclectiques et ses restaurants de fruits de mer. On en profite pour manger une glace après l'effort.
Il est déjà 18 heures et deux options s'offrent à nous : refaire tout le chemin dans le sens inverse ou prendre le ferry qui nous ramène au Pier 41 où l'on doit prendre les vélos. En réalité, une troisième option existe qui consiste à continuer le chemin en vélo jusqu'à la forêt mais elle est inenvisageable de notre côté en raison de l'heure tardive. On prend l'option du ferry : la compagnie de location de vélo nous avait donné des tickets (qu'elle facture si on ne lui ramène pas lorsqu'on restitue le vélo). 
On a vraiment adoré cette balade à vélo. Malgré les nombreuses collines que compte la ville et sa réputation, il est tout à fait possible de trouver des pistes cyclables presque plates à San Francisco. Il y avait bien entendu quelques montées en chemin, mais rien d'insurmontable qui nous ait fait regretté de ne pas avoir pris de vélo électrique.


→ Jour 3 à San Francisco : Découverte de Downtown San Francisco, les painted ladies et la plage de Baker Beach
- Union Square : c’est le centre commercial et culturel de San Francisco, entouré de boutiques, restaurants et théâtres. On y trouve de grosses enseignes de magasins multimarques, mais aussi des marques internationales et des magasins de luxe. Au cœur du quartier, le parc de Union Square park est un lieu de rassemblement populaire avec sa colonne de Dewey au centre.
C'est également un bon point de départ pour explorer la ville en tramway. C'est à l'intersection de Powell Street et Market Street que démarrent les lignes de Powell-Hyde et Powel-Manson, qui mènent à des destinations emblématiques comme Fishermans Wharf, Ghirardelli Square ou Lombard Street.

- Civic Center : non loin d'Union Square se trouve le civic center. On vous conseille néanmoins d'y aller en bus car il faut traverser le quartier de Tenderloin (très mal fréquenté) pour passer d'un quartier à l'autre. Parmi les principaux lieux à visiter : la mairie de San Francisco (San Francisco City Hall), un bâtiment majestueux avec un dôme impressionnant, souvent comparé à celui des Invalides à Paris. L'entrée du bâtiment est gratuite et on y a croisé pas mal de monde y faisant des séances photos, tant le cadre est impressionnant.

- Painted Ladies : ces maisons sont souvent le cliché le plus connu de San Francisco. Située sur Alamo Square, ces maisons victoriennes colorées sont célèbres pour leur architecture et leur apparition dans de nombreux films et séries.
- Le parc de Presidio of San Francisco : en chemin vers la plage de Baker Beach où nous allions voir le coucher de soleil avec un peu d'avance, nous avons découvert le très grand parc Presidio Of San Francisco. On apprendra plus tard qu'il s'agit d'un ancien site historique, qui faisait autrefois partie d'une base militaire. Aujourd'hui, le parc s'étend sur plus de 600 hectares et offre de jolies vues sur le Golden Bridge, la baie de San Francisco et même Alcatraz. Plusieurs points méritent de s'y attarder tels que Crissy Field (un espace en bord de mer avec une vue dégagée sur le Golden Bridge), ou le Palace of Fine Arts : un joyau architectural. Le parc abrite également plusieurs sentiers de randonnées.
- la plage de Baker Beach : située en contrebas du Golden Bridge, cette magnifique et grande plage de sable blanc est un spot idéal au coucher du soleil. L'endroit, assez éloigné du centre ville, est plutôt calme et les couleurs y sont sublimes.
→ Jour 4 à San Francisco : visite de la prison d'Alcatraz et Twin Peak
- Alcatraz Island : ancienne prison fédérale sur une île, connue comme étant à son époque la plus sécurisée du pays, elle hébergeait des criminels célèbres comme Al Capone. Aujourd'hui reconvertie en musée accessible en ferry, la visite permet d’explorer les cellules et de découvrir son histoire fascinante. L’entrée sur Alcatraz est incluse avec le pass America The Beautiful comme l’audioguide que nous avons trouvé très bien fait pour sa mise dans le contexte. Il faut toutefois réserver plusieurs jours à l’avance sur Internet.

- Twin Peaks : deux collines jumelles offrant l’une des meilleures vues panoramiques de San Francisco. C’est un lieu parfait pour observer la ville, de jour comme de nuit.
→ Jour 5 à San Francisco : départ pour la Silicon Valley
Nous avons longtemps hésité entre visiter la Napa Valley au Nord, célèbre pour ses vignobles et la Silicon Valley au Sud, la Mecque de la technologie. Mais on s'est finalement décidé pour la Silicon Valley car les prix de la Napa Valley nous semblaient excessifs pour notre budget tour du monde et comme nous n'avions pas encore la voiture, il nous semblait plus facile de rejoindre la Silicon Valley en transports en commun depuis San Francisco.
Nous avons donc pris un train entre San Francisco et la Silicon Valley. 1H30 plus tard, on y était. Bon et si c’était à refaire, on déconseillerait à tous ceux qui ne sont pas véhiculés de s’y rendre car les points sont très éloignés les uns des autres et le réseau de transport en commun relie assez mal les points entre eux. Il faut, en effet, compter deux heures d’un point à un autre, ce qui devient rapidement irréalisable. À moins que vous n’optiez pour un Uber mais si vous compter faire ça toute la journée, l’addition peut rapidement devenir salée aux États-Unis.
De notre côté, nous avons visité :
- Le campus de Google : bien qu’il ne soit pas possible de visiter l’intérieur des bureaux, on peut se promener autour du Googleplex (le siège social de Google), voir les célèbres sculptures d’Android, visiter la boutique Google et son très beau café, ou encore faire un tour des locaux en extérieur et aller voir le très beau dinosaure de Google. La visite est cependant assez rapide.
- Le computer history museum : ce musée retrace l’histoire de l’informatique avec des expositions sur les premiers ordinateurs, logiciels et pionniers du secteur.
- Les bureaux d'Oracle : avec leur architecture en forme de bases de données qui donnent sur un magnifique bassin et une cascade. Le cadre est joli mais la visite (en extérieur exclusivement) est également très rapide.


Comme nous n’étions pas véhiculé, nous n’avons pas pu visiter davantage car nous avons mis trop de temps à relier les premiers points. Nous avions tout de même prévu de visiter :
- La Standford University : le campus de l’université est magnifique, avec des visites guidées possibles.
- L’Apple Park Visitor Center : est une vitrine immersive du célèbre campus d'Apple. On y découvre une maquette interactive du campus en réalité augmentée, une boutique exclusive avec des produits Apple et une terrasse offrant une vue partielle sur le bâtiment circulaire. L'architecture épurée du lieu reflète parfaitement l'identité innovante et minimaliste de la marque.
- Les garages de HP, Google et Apple : berceau de l'industrie technologique moderne, ces garages symbolisent les humbles débuts de certaines entreprises les plus emblématiques du monde. Il peut donc intéressant d'aller les voir, néanmoins, ils sont parties intégrantes des propriétés privés, il n'est donc pas possible de visiter l'intérieur. Voici quelques-uns de ces garages et leur histoire :
- Le Garage HP (Palo Alto) : considéré comme le "berceau de la Silicon Valley", ce garage est l'endroit où Bill Hewlett et Dave Packard ont fondé Hewlett-Packard en 1939. Leur premier produit, un oscillateur audio, a marqué le début de la révolution technologique dans la région. Il n'est cependant pas possible de le visiter mais on peut voir l'extérieur, et y lire la plaque historique. Adresse : 367 Addison Avenue, Palo Alto, CA.
- Le Garage Apple : ce garage est l'endroit où Steve Jobs, Steve Wozniak et Ronald Wayne ont construit les premiers ordinateurs Apple en 1976. Adresse : 2 066 Crist Dive, Los Altos, CA. Ce garage se trouve également dans une maison privée, mais il est possible de voir l'extérieur et de s'imprégner de l'atmosphère historique.
- Le Garage Google : en 1998, Larry Page et Sergey Brin, les fondateurs de Google, ont loué ce garage à Susan Wojcicki. C'est là qu'ils ont développé les premières versions du moteur de recherche Google. Adresse : 232 Santa Margarita Avenue, Menlo Park, CA. Ce garage est également une propriété privée, donc accessible uniquement de l'extérieur.
Jour 22 : San Francisco → Santa Cruz (122 km)
Station balnéaire prisée des habitants de San Francisco, Santa Cruz est une ville côtière réputée pour son ambiance bohème, ses plages et son engagement pour la conservation de l'environnement. On a tellement apprécié l'ambiance de cette ville qu'on a décidé d'y rester 1,5 jours au lieu des quelques heures prévues initialement.
Le premier jour, on a bien entendu été visiter le Santa Cruz Beach Boarwalk : un parc d'attraction en bord de mer, le plus vieux des États-Unis. Ce parc d'attraction est célèbre pour ses montagnes russes en bois et ses jeux rétros. La promenade est accessible même si on ne souhaite pas faire les attractions, à combiner avec une ballade sur la plage qui jouxte les attractions.
Non loin du Boardwalk, se trouve le Santa Cruz Wharf, un autre lieu emblématique de la ville. Construit en 1914, ce ponton s'étend sur plus de 800 mètres, ce qui en fait l'un des plus longs pontons en bois de la côte Ouest. On y trouve une variété de restaurants de fruits de mer, de boutiques et de stands de souvenirs, ainsi que des points de vue parfaits pour observer les lions de mer qui se prélassent (beaucoup plus nombreux qu'à San Francisco) sur les piliers en-dessous.
En fin de journée, on s'est rendu à Downtown Santa Cruz : le centre-ville animé avec des boutiques éclectiques, des cafés, des galeries d'arts et des restaurants. C'est aussi le lieu de nombreux évènements et festivals.
Jour 23 : Santa Cruz → Monterey (122 km)
→ Les derniers moments aux alentours de Santa-Cruz :
Après un réveil dans notre camping situé en bordure de Santa Cruz, on décide de poursuivre notre visite de la zone en allant explorer Shark Fin Cove, une crique spectaculaire située près de la ville de Davenport, juste au Nord de Santa Cruz. Son nom vient d'une grande formation rocheuse au centre de la baie qui, vue de la plage, ressemble à un aileron de requin.

Malheureusement, il fait assez frais ce jour-là sur la côte et le vent souffle énormément, ce qui nous fait écourter notre balade sur la plage. Mais avant de nous mettre en route vers Monterey, on fait un dernier arrêt proche de Santa Cruz, à la commune de Capitola. Située à l'Est de Santa Cruz, on est charmé par cette petite ville en bord de plage et ses maisons colorées. La ville se visite assez rapidement à pieds.

→ La visite de Monterey : autre ville côtière pleine de charme et riche en histoire. Mais Monterey est surtout célèbre pour son patrimoine marin. Tout d'abord, parce qu'elle abrite l'un des meilleurs aquariums au monde incluant des méduses, des loutres de mer et des requins. L'entrée est toutefois assez onéreuse et nous ne sommes pas des grands fans de vie sauvage en captivité, nous avons donc préféré ne pas le visiter. Outre son aquarium, la ville regorge de choses intéressantes. Comme il ne nous reste que quelques heures avant la tombée de la nuit, nous avons décidé de nous consacrer à la visite du centre ville dont on dresse les détails ci-dessous. Demain, on aura plus de temps pour visiter les alentours.
- Cannery Row : cette rue historique autrefois dédiée à la pêche et aux entrepôts de mise en conserve des sardines est aujourd'hui une zone touristique animée avec des boutiques, des galeries d'art et des restaurants. Ces derniers ayant été implantés dans les anciens entrepôts industriels à la façade colorée.
- Fisherman's Wharf : comme à Santa Cruz, ce ponton en bois est rempli de boutiques de souvenirs et de restaurants de fruits de mer. Mais on y vient surtout pour observer les colonies de lion de mer qui s'entassent en-dessous du ponton. On y a même vu des loutres. Ce ponton est également un bon lieu de rendez-vous pour ceux qui souhaitent aller observer les baleines dans la baie de Monterey. C'est ici que sont installés les agences qui proposent les sorties en bateau. Comme nous avions déjà eu l'expérience à San Francisco, nous avons décidé de ne pas y retourner. Nous avions également lu qu'il était parfois possible d'apercevoir des baleines depuis le ponton, mais nous n'en n'avons malheureusement pas vu.
Se stationner gratuitement à Monterey : On a réussi à trouver un super stationnement (accessible ici) pour visiter Fisherman's Wharf. C'est imbattable mais non référencé sur Google Maps.
Jour 24 Monterey → Carmel-by-the-Sea (8 km) → Julia Pfeiffer Burn state Park (58 km) → San Luis Obispo (290 km)
On se réveille dans notre camping au Sud de Monterey. On a prévu plusieurs arrêts sur la Highway, cette autoroute majoritairement gratuite qui relie San Francisco à Los Angeles en longeant la côte. Malheureusement le temps ce matin est très couvert et on ne voit pas à deux mètres. On change donc nos plans et on décide d'aller passer la matinée à Carmel-by-the-Sea, que l'on avait prévu de visiter plus tard dans la journée en espérant que le temps se découvre (ce qui est très courant ici).
→ Carmel-by-the-Sea : on a commencé par prendre un petit déjeuner dans cette charmante ville côtière, dont le maire a longtemps été Clint Eastwood. La ville est également connue pour ses cottages pittoresques, son ambiance huppée et ses plages spectaculaires. Après une rapide visite du petit centre ville et une promenade sur la magnifique plage de sable blanc bordée de cyprès, on est allé visiter les environs de ville qui ont également beaucoup de charme.
A visiter sur la Highway 1, entre San Francisco et Los Angeles :
→ Pebble Beach et 17-Mile Drive : juste à côté de Carmel-by-the-Sea, cette route de 17 Miles (environ 30 km) est une route panoramique sinueuse qui longe la côte dans le prolongement de la Highway 1 et traverse Pebble Beach et Pacific Grove. Toutefois, l'accès à cette route est privé et il faut payer un droit d'entrée de 11 USD par véhicule pour y accéder, un plan vous est alors remis à l'entrée. La route longe la côte rocheuse, traverse des forêts de cyprès et passe par des points d'intérêt emblématiques tels que Pebble Beach (un complexe privé célèbre pour ses plages magnifiques et ses terrains de golf qui ont accueilli l'US Open à de nombreuses reprises), Restless Sea (un point où les courants océaniques créent des vagues tourbillonnantes), Cypress Point Lookout (offre une vue imprenable sur l'océan et les cyprès tordus par le vent), Seal Rock (une formation rocheuse où l'on peut observer des phoques et des lions de mer), Bird Rock (un rocher qui sert de sanctuaire naturel où affluent des centaines d'oiseaux marins et parfois même des loutres et des lions de mer), Pescadero Point (une vue magnifique sur l'océan d'où l'on peut parfois observer des baleines migratrices selon la saison). Malheureusement, lors de notre passage, le temps était très couvert et une épaisse brume masquait la visibilité à plus de 50 mètres. Cet endroit ne fait donc pas partie des plus incroyables que nous ayons vu en Californie mais notre expérience n'est pas révélatrice car les conditions n'étaient pas bonnes.
→ Point Lobos State Natural Reserve : c'est un parc naturel à proximité de Carmel, parfait pour les amoureux de la nature. Il y a de nombreuses randonnées disponibles et il est possibles d'observer des phoques, des loutres de mer et des baleines ou d'explorer des criques rocheuses spectaculaires. Nous y sommes retournés au coucher du soleil, après avoir attendu que le temps se dégage. On a parcouru les sentier de Cypress Grove et China Cove et on a beaucoup aimé les panoramas au coucher du soleil bien que nous n'ayons pas eu la chance d'y apercevoir un quelconque animal marin. L'entrée du parc n'est toutefois pas incluse dans le pass America The Beautiful car il est géré par l'état de Californie.
→ Big Sur : cette région emblématique démarre à environ 15 minutes en voiture au Sud de Carmel-by-the-Sea. Parmi les paysages les plus emblématiques de cette région, on peut visiter :
- McWay Falls : une magnifique cascade qui se jette dans une petite plage au cœur du Julia Pfeiffer Burn state Park. Elle est visible après une petite marche très facile de 10 minutes depuis le parking.
- Pfeiffer Big Sur State Park : des forêts de Sequoias et de pins avec des sentiers de randonnée offrant des vues spectaculaires
- Bixby Creek Bridge : un pont emblématique qui offre des vues superbes sur la côte.
Jour 25 : San Luis Obispo → Solvang (108 km) → Santa Barbara (55 km) → Los Angeles (153 km)
→ Ostrichland USA : vers 9 heures, on a quitté notre hôtel trouvé en dernière minutes à San Luis Obispo hier soir direction Solvang. En chemin, juste d'avant d'arriver à Solvang, on tombe sur cette ferme d'autruches et d'émeus : Ostrichland USA. Pour quelques dollars, on peut faire le tour des enclos et prendre en photo ces dinosaures des temps modernes. Et pour quelques dollars de plus, certains achètent également de quoi les nourrir. La visite des enclos se fait assez rapidement et 30 minutes plus tard, on reprend la route.
→ Solvang : on arrive finalement à Solvang, une ville particulière, car elle a été construite par des colons danois, installés aux États-Unis, à l'image de leur pays d'origine. Malgré les années, la ville est restée intacte et on a l'impression d'être dans le Nord de l'Europe en quelques instants. À Solvang, il y a des moulins, des pâtisseries, des produits de design danois, des maisons à colombages et surtout, la petite sirène de Copenhague.
Mais la spécialité de Solvang, ce sont les aebleskiver, une sorte de beignet rond que l'on mange avec du sucre glace et de la confiture de framboise. Quelques heures nous auront suffit pour visiter cette charmante petite ville et son Danish Village, comme on le surnomme ici. Avant de repartir, on fait un tour de la Old mission Santa Inés, à coté du parking où l'on s'est garé. Fondée en 1804, cette mission espagnole est un site historique avec des jardins paisibles et des vues sur la vallée de Santa Ines.
→ Santa Barbara : on arrive finalement vers 16 heures à Santa Barbara, cette ville balnéaire de Californie, nichée entre les montagnes et l'océan Pacifique. Elle est connue pour son architecture d'inspiration espagnole, ses plages magnifiques et son ambiance chic mais décontractée.
Comme nous ne sommes pas arrivés très tôt, nous avons concentré notre visite sur la partie Downtown et les plages au coucher du soleil. On est donc passé par State Street, l'artère principale de la ville, bordée de boutiques, de galeries d'art, de restaurants et de cafés. Cette promenade était idéale pour découvrir l'ambiance de la ville. Puis on a longée cette rue jusqu'à l'océan. Au coucher du soleil, les couleurs sur les plages de Santa Barbara et son skatepark étaient magiques. Entre deux plages de la côte, Stearns Wharf, ce ponton historique avec des boutiques, des restaurants de fruits de mer et de belles vues sur l'océan et les montagnes.
Après le coucher du soleil, on a repris la route direction Los Angeles. Même si l'on n'est pas arrivé très tôt à Santa Barbara, nous n'avons aucun regret car ces quelques heures ont suffit à découvrir les principaux points de cette ville que nous avons beaucoup aimé.
Jour 26 à jour 30 : Visite de Los Angeles
Jour 1 à Los Angeles : Downtown, Chinatown et le Grifith Observatory
- Le quartier de Downtown Los Angeles : le quartier est gigantesque puisqu'il s'étend sur plus de 13,6 kilomètres carrés et est composé de pas moins de 12 districts parmi lesquels : Chinatown et Little Tokyo (où habite la majorité de la population asiatique de la ville), le Civic Center (où l'on trouve les principaux bâtiments administratifs et officiels de Los Angeles) ou encore Bunker Hill (qui abrite les célèbres Walt Disney Concert Hall et The Broad Museum).

C'est un incontournable de toute visite à Los Angeles, puisqu'il constitue le centre névralgique de la ville et abrite un grand nombre de commerces, d'activités culturelles et une offre de transport en commun variée. Malgré cela, nous sommes assez mitigés sur ce quartier, où l'on a trouvé encore plus qu'ailleurs, que la richesse patrimoniale et culturelle côtoie l'extrême pauvreté dans ce pays, qui est pourtant la première puissance du monde. Énormément de sans-abris, dont certains avec de sérieux problèmes d'addictions. Et à certains endroits du quartier, on croisait plus de zombies sous les effets du fentanyl que de personnes lambdas.
Que visiter à Downtown L.A. ?
- Parcourir Olvera Street : cette rue piétonne est située dans le quartier historique de El Pueblo de Los Angeles, souvent considérée comme le berceau de la ville avec ses bâtiments en adobe, ses boutiques artisanales et sa cuisine traditionnelle. Au cœur de cette rue, un marché proposant nourriture typique et stands d'artisanats de produits mexicains.
- Faire une pause au Grand Central Market : un foodcourt avec des stands de nourriture du monde entier. Et au niveau -1, quelques stands d'artisanat et de souvenirs, principalement mexicains.
- Admirer l'architecture des bâtiments : Downtown LA regorge de prouesses architecturales construites dans des styles totalement différents. Les bâtiments arts-déco (comme le Los Angeles City Hall et le Wishire Grand Center) côtoient les architectures beaux-arts (d'Union Station ou de Los Angeles Central Library, par exemple), modernistes (du Walt Disney concert hall, conçu par Franck Gehry ou du musée d'art contemporain The Broad) et même post-modernistes (caractéristiques du bâtiment de Wells Fargo Center, ou de la Gas Company Tower). D'autres styles architecturaux y sont également représentés, dans une moindre mesure.
- Emprunter Angels Flight Railway, le plus petit funiculaire du monde pour monter sur les hauteurs du district de Bunker Hill. Il s'agit d'un funiculaire historique reliant le haut et le bas du district. Il coûte 1 USD (et on paye à l'arrivée, en liquide uniquement).
- Visiter un musée d'art contemporain : il y en a deux très célèbres au cœur de Downtown LA. The Broad, le premier, situé à côté du Walt Disney Concert Hall est célèbre pour son architecture particulière et abrite les oeuvres d'artistes renommés comme Jeff Koons, Yahoi Kuasama et Jean Michel Basquiat. Le second est le MOCA (Museum of Contemporary Art) expose une impressionnante collection d'oeuvres d'art moderne. L'accès aux collections permanentes de ces deux musées est gratuit. Les expositions temporaires, notamment celles du MOCA sont payantes et coûtaient 18 USD au moment de notre passage. Nous avons seulement visité le premier, que nous avons beaucoup apprécié.
- Entrer dans la célèbre librairie The Last Bookstore : une librairie à l'architecture unique qui propose une large sélections de livres et d'oeuvres musicales neufs ou d'occasion.


- Le quartier de Chinatown : bien moins impressionnant que son équivalent à San Francisco, le Chinatown de Los Angeles, n'est selon nous, pas un incontournable lorsque l'on a peu de temps pour visiter la ville. Il constitue toutefois l'un des districts de Downtown et comme nous étions garés à proximité, nous en avons profité pour visiter ses quelques rues décorées de lanternes traditionnelles chinoises où l'on trouve des restaurants proposant de la cuisine typique, des boutiques traditionnelles et des stands de rues qui vendent de tout (made in China évidemment). Parmi les principaux points d'intérêts de ce quartier qui se visite en 1 ou 2 heures (en fonction de si vous choisissez de visiter le musée ou de vous arrêter boire une bière).
- Le temple Thien Hau : un incontournable de ce quartier chinois.
- The Chinese american museum : un musée gratuit qui retrace l'histoire de la communauté chinoise aux États-Unis et à Los Angeles.
- Chung King Road : cette rue piétonne est un centre artistique avec plusieurs galeries d'art contemporain, des boutiques et des évènements culturels.
- N. Broadway : la rue principale de Chinatown, où l'on trouve de nombreux restaurants, magasins de souvenirs, et le Central Plaza avec ses célèbres pagodes, lanternes et statues.
- Hill Street : une rue qui traverse Chinatown, où se situent de nombreux marchés, épiceries asiatiques et quelques temples.
Envie d'une bière à Chinatown ? c'est à Highland Park Brewery qu'il faut se rendre. La brasserie artisanale a installé l'une de ses antennes à Chinatown, dans un décors industriel avec de grandes tables communes et une terrasse extérieure.
- Fin de journée au Grifith Observatory : situé sur les hauteurs du Mont Hollywood, dans le Griffith Park, le Griffith Observatory est l'un des sites les plus emblématiques de Los Angeles, parce qu'il offre une vue imprenable sur la ville et sur l'emblématique panneau Hollywood. Construit en 1935 dans un style architectural Art déco, le lieu avait pour objectif de rendre l'astronomie accessible au grand public. Encore aujourd'hui, l'observatoire propose à l'intérieur une grande variété d'expositions interactives et éducatives axées sur l'astronomie et la science spatiale et un télescope est disponible en extérieur pour observer la lune au coucher du soleil.
Depuis les terrasses de l'observatoire, on a une vue panoramique sur la ville de Los Angeles et l'océan Pacifique (quand la vue est dégagée cependant, car la pollution gène régulièrement la visibilité). L'endroit est particulièrement prisé au couché du soleil quand Les couleurs vives illuminent alors la fameuse colline où se trouve le panneau Hollywood.
À l'exception de certaines expositions, la visite de l'observatoire et de ses terrasses est totalement gratuite. Seul le parking est payant et à un prix assez exorbitant. On ne conseille donc pas de s'y rendre en voiture car les places de voiture sont limitées, surtout en fin de journée, et on a vu des tas de touristes rater le coucher du soleil parce qu'ils se sont retrouvés bloqués dans l'embouteillage menant au parking. Plusieurs sentiers de randonnées mènent également à l'observatoire, nous avons donc opté pour cette option.


Où se stationner gratuitement pour aller au Griffith Observatory en randonnée:
- Beaucoup conseille le parking du Greek Theater, à juste titre car il est immense mais il n'est pas disponible les soirs ou il y a un évènement au Greek Theater. C'était notre cas, on nous a donc gentiment refusé l'entrée au parking. Si vous parvenez à vous stationner ici, c'est le point de départ du Charlie Turner Trail (un sentier de 1,6 km) qui mène à l'observatoire avec une difficulté modérée.
- L'autre solution pour laquelle nous avons finalement opté c'est de se stationner sur les accotements de la route Fern Dell Dr ou Western Canyon Dr. Le stationnement y est toléré la journée et gratuit. Ensuite, on emprunte le sentier ombragé Ferndell Trail, qui commence à Ferndell Nature Museum et s'étend sur environ 2,5 km jusqu'à l'observatoire.
Jour 2 à Los Angeles : Beverly Hills, le LACMA et la zone commerciale de The Grove
- Visite du quartier de Beverly Hills (entre 2 et 4 heures suffisent) : située au Nord-Ouest de Los Angeles, entre Santa Monica et Hollywood, Beverly Hills est réputé pour son luxe, ses boutiques de créateurs et ses résidences somptueuses. Popularisé dans les années 20, lorsque les stars de cinéma et célébrités ont commencé à y investir puis plus tard avec des séries telles que Le flic de Beverly Hills.
Beaucoup s'imaginent donc aller à Beverly Hills pour y apercevoir les somptueuses résidences des célébrités et des gens fortunés de Los Angeles mais ce n'est pas tout à fait comme cela que ça se passe. En réalité, ces propriétés sont souvent camouflées derrière d'immenses clôtures et la plupart du temps, il n'est possible d'apercevoir que le portail. Néanmoins, certains choisissent tout de même de s'y rendre en espérant croiser une célébrité. De nombreuses agences proposent la visite guidée à Los Angeles, ce que l'on vous conseille de faire si cela vous intéresse car ils savent vraiment où vous amener et vous racontent l'histoire. Y aller seul et passer uniquement devant de grands portails n'a selon nous, que peu d'intérêt. Nous avons donc choisi de ne pas faire cette visite.
Quoi visiter d'autre à Beverly Hills ?
- Rodeo Drive : célèbre rue commerçante de luxe, Rodeo Drive regorge de boutiques haut de gamme et vitrines impeccables. Si Rodeo Drive est la plus célèbre en raison du nombre élevé de boutiques de luxe, les rues adjacentes sont également commerçantes et agréables pour se promener et proposent des alternatives de shopping à des prix plus économiques (bien que toujours premium).

Pour se stationner gratuitement aux alentours de Rodeo Drive, on vous conseille le parking de Beverly Hills Public Parking. Les deux premières heures sont gratuites, après c'est payant et les prix sont exorbitants.
- Beverly Hills Hotel (the Pink Palace) : cet hôtel emblématique est une icône de la ville depuis 1912. Avec ses façades rose pastel et son ambiance glamour, il a accueilli des stars d'Hollywood pendant des décennies. La piscine, les bungalows privés et le célèbre restaurant Polo Lounge sont parfaits pour ressentir l'esprit d'Hollywood.
- Beverly Gardens Park : un parc de 3,2 km qui s'étend le long de Santa Monica. C'est ici que se trouve également le célèbre panneau "Beverly Hills" que tout le monde aime photographier. À l'intérieur du parc, de jolies allées bordées de palmiers, des fontaines et des sculptures d'art moderne.
- Parcourir les rues bordées de palmiers : à proximité de Rodeo Drive se trouve N Beverly Drive à Santa Monica Blvd. Mais il y a d'autres rues populaires telles que Canon Drive à Carmelita Avenue ou N Beverly Drive à Carmelita Avenue.
- Le LACMA : le LACMA est le plus grand musée d'art de l'ouest des États-Unis, réputé pour sa collection de plus de 150 000 œuvres, allant de l'antiquité à l'art contemporain. Ce musée offre une expérience culturelle unique, avec des expositions variées et des évènements en plein air. Mais il est surtout célèbre pour être un spot photo incontournable à Los Angeles, puisque c'est ici qu'a été installée l'œuvre "Urban Light" de Chris Burden, composée de 202 lampadaires vintages restaurés. Le lieu est un rendez-vous de nombreux photographes, surtout au coucher du soleil.

- Le quartier de The Grove et ses alentours : situé pas trop loin à pieds du LACMA (20 minutes environ), The Grove est un quartier animé de Los Angeles, construit autour d'un centre commercial à ciel ouvert. Parmi les principales attractions de The Grove :
- Le tramway historique qui traverse la zone commerciale et ajoute une touche vintage à l'expérience.
- Le Farmer's Market at Third & Fairfax, situé juste à côté, est une institution à Los Angeles. Ce marché propose des stands de nourriture du monde entier, des produits locaux et une atmosphère conviviale.


Se stationner gratuitement dans les environs : officieusement, les supermarchés offrent souvent des lieux de stationnement gratuits ou presque à Los Angeles. Ce qui permet de drastiquement réduire les budgets lorsqu'on s'aperçoit des prix exorbitants des parkings dans cette ville. De notre côté, lors de notre visite du LACMA, nous avions été acheter des sushis pour déjeuner le midi dans le Ralphs le plus proche du musée, qui dispose également d'un parking couvert. Nous y sommes restés stationnés toute l'après-midi et n'avons eu aucun soucis.
Los Angeles jour 3 : Hollywood Boulevard et Santa Monica
- Hollywood Boulevard est l'un des lieux les plus emblématiques de Los Angeles, célèbre pour son ambiance cinématographique et son histoire liée à l'industrie du divertissement, notamment parce que c'est ici que se trouve The Walk Of Fame. Plus de 2 700 étoiles au sol qui honorent les grandes figures du cinéma, de la télévision, de la musique et bien plus. La rue est très longue mais, de notre côté, on se lasse rapidement de ces étoiles qui se ressemblent toutes, et dont on peine (nous français) à reconnaître au moins 10 noms de célébrités inscrites sur ces étoiles.
Outre The Walk Of Fame, Hollywood Boulevard abrite bien d'autres curiosités qui valent le détour :
- Le TCL Chinese Theater : ce cinéma légendaire est connu pour ses empreintes de mains et de pieds de de célébrités dans le béton. L'intérieur somptueux, dans lequel sont affichées de nombreuses photos d'époques des célébrités qui ont fait un passage dans ce théâtre, vaut également le détour.
- Hollywood & Highland Center : ce complexe commercial offre des boutiques, des restaurants et une vue spectaculaire sur le panneau Hollywood.
- Le Dolby Theatre : c'est ici que se déroule la cérémonie des Oscars. Une visite guidée permet de découvrir l'envers du décors.
- Visiter quelques célèbres enseignes : telles que le Disney Store, ou Ghirardellhi (le célèbre chocolatier qui dispose de nombreuses boutiques en Californie)
- Madame Tussauds Hollywood : le célèbre musée de cire est idéal pour des photos amusantes avec des reproductions réalistes de stars. Nous n'y avons toutefois pas été car notre temps était compté et le prix d'entrée, pas donné.


- Santa Monica : située à environ 24 km à l'Ouest de Los Angeles, Santa Monica est une ville côtière emblématique, nichée entre l'océan Pacifique et les montagnes de Santa Monica. Facilement accessible depuis Los Angeles, la ville offre des plages dorées, des vues panoramiques sur l'océan et un accès direct à des paysages spectaculaires. Nous avons adoré la vibe de Santa Monica, typique des ces villes balnéaires californiennes où l'on a retrouvé l'ambiance de Santa Cruz et Santa Barbara avec son fameux pier, sa fête foraine vintage en bord de mer et ses plages de sables blancs sur des kilomètres.
Quoi visiter à Santa Monica ?
- Santa Monica Pier : ce quai historique est le cœur de la ville. Son parc d'attractions vintage, le Pacific Park, et sa grande roue solaire en font un endroit emblématique et un spot photo incontournable. Il offre également des vues spectaculaires sur l'océan. et sur la côte.
- Santa Monica Beach : étendue sur près de 5 kilomètres, cette plage est parfaite pour bronzer, surfer ou simplement se promener les pieds dans le sable. Elle est souvent citée comme l'une des plus belles de Californie du Sud. Lorsque nous nous promenions sur le ponton, certains touristes nous ont dit qu'ils avaient observé des requins léopards (inoffensifs pour l'homme mais ils préfèrent les eaux peu profondes).
- Third Street Promenade : ce centre piétonnier regorge de boutiques, de galeries d'art, de restaurants et de spectacles de rue. L'atmosphère y est dynamique de jour comme de nuit.

Où manger à proximité de Santa Monica ? en chemin entre Hollywood Boulevard et Santa Monica, nous sommes tombés par hasard sur le fast food "Express Carneys", installé dans un ancien wagon de train. Le cadre était sympa et les burgers très bons, on vous conseille donc l'arrêt.
Los Angeles jour 4 : Venice Beach
Situé à l'Ouest de Los Angeles, Venice Beach est l'un des quartiers les plus emblématiques de la ville, connu pour son ambiance décontractée, son esprit artistique et sa diversité culturelle. Bordée par l'océan Pacifique, cette destination balnéaire attire des visiteurs du monde entier que ce soit pour admirer un coucher de soleil, explorer les canaux ou ressentir l'énergie du Boardwalk.
Que faire à Venice Beach ?
- Abbot Kinney Boulevard : c'est par cette rue branchée que nous sommes arrivés à Venice Beach. Célèbre pour ses boutiques indépendantes, ses galeries d'art, ses cafés et ses restaurants tendances. Nous avons beaucoup aimé la parcourir et nous arrêter boire un verre dans cette rue.
- Venice Beach Boardwalk : cette promenade animée est le cœur de Venice Beach. Elle est bordée de stands d'artisans, de boutiques éclectiques et de restaurants décontractés. Les artistes de rue, musiciens et danseurs offrent un spectacle constant. C'est également au cœur de cette promenade que l'on trouve 2 lieux très connus à Venice Beach Muscle Beach, une salle de sport en plein air, connue comme le berceau du culturisme moderne et le Venice Skatepark, un lieu qui attire les skateurs professionnels comme débutants, très prisé par les touristes au coucher du soleil. C'est également sur l'une des entrées de la promenade (à l'intersection de Pacific Avenue et Windward Avenue) que se trouve le célèbre écriteau composé de lettres lumineuses Venice, suspendu en hauteur.
- La plage de Venice Beach : magnifique au coucher du soleil, cette longue plage de sable blanc attire également les surfeurs de tous niveaux. Plusieurs écoles de surf y proposent des cours. Il est aussi possible de louer un paddle ou de se baigner dans l'océan.
- Les canaux de Venice (dans le quartier de Venice Canals Historic District) : inspiration directe de Venise en Italie, les canaux de Venice offrent une ambiance calme et pittoresque loin de l'animation de la plage. Une promenade ici permet d'apprécier les charmantes maisons et les petits ponts.

Los Angeles jour 5 : Visite des studios de cinémas
C'est une activité chouette à faire à Los Angeles, mais si l'on veut le faire, il faut essayer de réserver à l'avance car les visites des studios se remplissent très rapidement en haute saison. Même si c'est certainement un incontournable, nous avons choisi de ne pas le faire car nous avons trouvé les prix vraiment très chers (surtout celui d'Universal que nous souhaitions faire) et pas adaptés à notre budget tour du monde. Si toutefois le projet vous tente, voici les informations que nous avions recueillies, on ne donne toutefois pas les prix car ils ne sont pas fixes et varient d'une journée à l'autre.
Los Angeles abrite plusieurs studios célèbres, chacun offrant une expérience unique :
- Warner Bros. Studio Tour : permet d'explorer les plateaux de tournage de films et de séries cultes comme Friends et Harry Potter. La visite dure 2 heures et permet d'apercevoir les costumes, accessoires ainsi que les différentes scènes recrées.
- Universal Studios Hollywood : l'avantage de ce parc est qu'il combine un parc d'attraction en lien avec le cinéma et un studio tour. Il faut y prévoir une journée complète et on peut y voir les décors de Jurassic Park, Fast & Furious et la rue de Desperate Housewives.
- Paramount Pictures Studio Tour : propose une visite immersive des coulisses de ce studio historique. La visite permet de voir les décors extérieurs et livre quelques anecdotes sur les classiques comme Titanic ou Forrest Gump. La visite dure également 2 heures.