Initialement, nous n’avions pas prévu de visiter l’Île de Pâques pendant notre tour du monde, parce que géographiquement l’île est assez éloignée du Chili et elle a la réputation (à juste titre) d’être assez chère. Mais on en avait eu d’excellents échos d’autres voyageurs que nous avons croisés, et nous étions intrigués par ses géants de pierre : les moaïs. On a donc regardé les billets d'avions...
En nous montrant quelques peu flexibles sur les dates, on a réussi à avoir des billets pas trop chers (environ 500 € l’aller-retour tout de même) pour 4 jours pleins sur place. Nos avions arrivant et repartant en cours de journée à l’aller et au retour, nous avons pu globalement profiter de 5 jours sur l’île, ce qui était largement suffisant. De notre point de vue, il est possible d’avoir un bel aperçu de l’île et de ce qu’elle a à offrir en seulement 3 jours mais l’ambiance y est paisible et on prolonge facilement son séjour de quelques jours pour y profiter de la douceur de vivre (d’autant plus si la météo est de la partie).
Quelques informations pratiques sur l’Île de Pâques
Nombre d’habitants : l’île compte environ 10.000 habitants désormais dont seulement la moitié est d’origine Rapa Nui. Le reste de la population étant majoritairement originaire du chili ou d’autres îles polynésienne. Presque la totalité des habitants vivent à Hanga Roa, la ville principale de l’Île de Pâques.
Langues parlées : l’île appartient au Chili, toute la population parle donc espagnol. Les Rapanui utilisent également une langue polynésienne pour communiquer entre eux. L’anglais est, comme ailleurs au Chili, assez peu pratiqué sur l’Île de Pâques.
Comme nous l'avons déjà évoqué, une des premières choses à savoir lorsque l'on visite l'Île de Pâques et à laquelle on ne s'attend pas forcément, c'est qu'il faut avoir un guide. Depuis la pandémie, l’île impose aux visiteurs d’avoir un guide pour avoir accès aux principaux sites touristiques. Le choix du guide est donc crucial. Même si nous n’aimons habituellement pas vraiment les tours organisés, nous avions un excellent guide, qui a véritablement contribué à ce que nous en gardions un excellent souvenir. On a donc décidé de diviser cet article en deux parties : les lieux que l’on peut visiter seuls (sans guide), et les lieux qu’il faut impérativement faire avec un guide.
5 lieux à visiter à l'Île de Pâques sans guide :
La ville d’Hanga Roa : Hanga Roa, c’est la capitale de l’Île de Pâques mais aussi sa ville principale, implantée au Sud-Ouest de l'île au borde du Pacifique, où sont hébergés la quasi-totalité des habitants de l'île. La ville se parcoure facilement à pied en quelques heures. On trouve à Hanga Roa de nombreux hôtels et chambres d’hôtes, des restaurants, des boutiques de souvenirs ou des magasins d’alimentation. Nous avions consacré l’après-midi de notre arrivée à la visite de la ville d’Hanga Roa, dont le principal intérêt est la promenade sur les bords de l'océan Pacifique : j'ai nommé la rue Policarpo Toro (même s'il n'est pas toujours évident de trouver le nom des rues à l'Île de Pâques qui sont souvent inscrit sur les trottoirs). Ses principaux points d'intérêt :
→ Le Ahu Tahai (point le plus au nord), 4 moaïs pour un beau coucher de soleil : c’est sans doute le stop le plus réputé de cette promenade. On s’y donne généralement rendez-vous au coucher du soleil car les couleurs sont magnifiques au-dessus de ce site archéologique qui abrite plusieurs Ahu (ces plateformes en pierres sur lesquelles les Rapa Nui érigeaient les Moaï). Sur ce Ahu Tahaï, se trouvent 4 moaïs. Non loin, on peut approcher 2 moaïs solitaires (Ahu Akapu) dont l’un a la particularité d’être le seul moaï avec des yeux. Ce n’est pas forcément le site le mieux conservé de l’île, mais l’endroit est superbe en bord de mer et permet de s’y promener sans guide.
Histoire des moaïs pour les nuls :
On évalue leur construction et implémentation sur l'ensemble de l'île entre les 13ème et 17ème siècle. Certains chefs Rapa Nuis (habitants de l'Île de Pâques) de l'époque faisaient croire à leur population que si tout se passait bien dans le clan, c'était grâce à une aura qu'eux seuls détenaient. On appelle cette aura le mana. Lorsque ces Rapa Nuis détenteur de mana mourraient, et afin que leur mana ne s'échappe pas (attirant alors de mauvais présages sur la tribu), le clan construisait des ahu au sein desquelles les corps seraient enterrés. Un moaï serait ensuite hissé au-dessus et orienté face au village, permettant alors au mana du défunt de continuer à veiller sur le village. En principe chaque moaï est donc hissé sur un ahu, mais certains grands ahu peuvent permettre de supporter le poids de plusieurs moaïs. Il y a presque 1000 moaïs découverts sur l'ensemble de l'île, et les plus grands peuvent atteindre jusqu'à 21 mètres et 180 tonnes. Mais l'ensemble de l'île n'a pas complètement été fouillé, alors de nouveaux moaïs sont régulièrement retrouvés.
Disclaimer sur la signification des moaïs et des lieux : il y a très peu d’écrits sur l’histoire des moaïs et leur signification. Beaucoup de théories différentes existent donc et sont relayées par les guides, de la même manière que certains mythes et croyances d’où les divergences parfois assez importantes que l’on trouve d’un site à l’autre. Même les historiens, entre eux, ne semblent pas tous d’accord. On vous relate donc ce que l’on en a compris mais il est possible que d’autres versions vous soient livrées ailleurs, sur la signification de certains endroits.
→ Hanga Vare Vare : dans le prolongement de Ahu Tahai en allant vers le centre, ce vaste espace vert entouré de palmiers et toujours en bord de mer est très agréable à traverser pour se rendre au Ahu Tahaï. Sur cet espace face à la mer, on trouve régulièrement des chevaux.
→ Hanga Roa Otaï : cette petite crique est l'épicentre de Hanga Roa. Elle accueille quelques bateaux de pêche colorés et également plusieurs clubs de plongé, des cafés et des restaurants dans une petite impasse débouchant sur la mer. À l’entrée de cette impasse, le Ahu Hotake : certainement le premier moaï d’une longue série que vous verrez, si vous êtes hébergés, comme nous plus au centre de l’île.
→ La plage Pea : au Sud d’Hanga Roa Otaï, se trouve cette petite plage de sable où l’on peut poser sa serviette et se baigner. Il est très fréquent d’y voir des tortues qui nagent en bord de plage. C’est aussi l’endroit de l’île privilégié pour les surfeurs (un club de surf est d’ailleurs implanté en face de cette plage).
→ Hanga Piko : signifie « le port caché » en Rapanui. Et l’endroit porte bien son nom, puisque pour y accéder il faut continuer sur le front de mer une quinzaine de minutes à pieds après le restaurant « la boulangerie ». On arrive alors à un petit port de pêcheurs et sur le côté on aperçoit le Ahu Riata, sur lequel se trouve un moaï isolé remis debout. Non loin, dans un enclos, on peut voir un moaï couché. La promenade en bord de mer entre Hanga Roa Otaï et Hanga Piko en front de mer est également très agréable.
Une fois la visite de l’hyper centre terminée, vous pouvez vous balader librement dans les rues alentour à cette promenade du front de mer en vous rendant à l’église Santa Cruz (seule église de l’Île de Pâques à l’architecture particulière) ou au marché artisanal.
L’ascension du volcan Terevaka, le plus haut volcan de l'île : avec ses 511 mètres d’altitude, ce volcan est le point culminant de l’Île de pâques. Depuis son sommet, on a une vue panoramique à 360° sur l’ensemble de l’île et on peu en apprécier ses limites, bordées de toutes part par l’immense océan Pacifique. Tous les volcans de l'île sont désormais éteints. Il faut compter environ 4 heures de randonnée au total (2,5 heures pour monter – 1,5 heures pour descendre). Le ticket d’entrée au parc national vous sera demandé à l’entrée et on vous laissera monter sans guide si vous indiquez que vous venez faire la randonnée du Terevaka.
2 accès pour débuter l’ascension :
- Depuis Vaitea : qui se trouve sur la route principale qui mène à Hanakena à environ 8,5 km en venant de la ville d’Hanga Roa.
- Depuis Ahu Akivi : situé à 7 kilomètres d’Hanga Roa. Quelques mètres avant d’entrer sur le site, il y a un guichet où il vous faudra présenter votre billet d’entrée au parc national, puis un parking où l’on peut laisser son véhicule.
La plage d’Anakena, la plus belle plage de l’île : par beau temps, on peut facilement passer une bonne journée sur cette plage de sable fin et aux eaux turquoises. Située au Nord de l’Île de Pâques, la plage d’Anakena est un immanquable qui se divise en 4 parties, toutes très proches à pied les unes des autres. En arrivant au niveau du parking, plusieurs restaurants / bars de plage proposent du poisson frais cuisiné, des ceviches, des burgers ou des empanadas. Tout à l’air plutôt bon (surtout le poisson) mais on vous avoue que les prix nous ont un peu déroutés donc nous ne nous y sommes pas arrêtés. Nous avions fait des sandwichs et le lieu est agréable pour pique-niquer. Même si vous n’avez pas besoin obligatoire d’un guide pour visiter la plage d’Anakena et son site archéologique, nombreux sont les guides de l’île qui l’inclue dans leurs visites. Beaucoup y font également leur pose déjeuner, le site comptant de nombreux espaces permettant de manger.
La plage d’Ovahe : située à moins de 2 km de la plage d'Anakena, la plage d'Ovahe est moins connue en raison de l'absence de signalisation et de sa difficulté d'accès. Plus petite, cette plage est aussi plus préservée car elle n'abrite pas de moaï et attire donc moins les touristes. Elle a toutefois la particularité d'avoir un sable de couleur rosé qui contraste avec le bleu turquoise de ses eaux.
Le volcan Rano Kau, une des principales réserve d'eau de l'île : de la même manière que la plage d’Anakena, les guides incluent le volcan Rano Kau dans leur tour, notamment en raison de sa proximité avec le village d’Orongo, depuis lequel on a également une belle vue sur le volcan. Avant d’arriver au village, il est donc possible d’avoir un premier point de vue extérieur sur ce volcan à la forme atypique et qui constitue l’un des réservoir d’eau douce de l’Île de Pâques. C’est aussi le plus beau volcan de l’île constitué d’un énorme cratère.
Autres activités à faire sur l’île :
→ La plongée : il y a plusieurs centres de plongée sur l’île et tous disposent d’un local à Hanga Roa. Les sessions de plongées durent entre 25 et 45 minutes dans l’eau si vous disposez de la certification OpenWater ou d’une autre certification (en fonction de comment vous épuisez votre air). Des sessions d’initiation sont également proposées aux débutants, mais durent un peu moins longtemps. Il faut compter entre 50 et 60 € la session. Comme partout, certains centres conseillent un refresh (pour voir comment vous vous débrouillez dans l’eau) lorsque vous n’avez pas plongé depuis un moment, d’autres sont un peu moins regardant. Si les conditions météo le permettent, plusieurs sessions sont organisées par les centres matins et après-midi et les sorties se ressemblent presque toutes.
A savoir : les fonds sous-marins de l’Île de Pâques ne sont malheureusement pas incroyables. Il y a toutefois quelques poissons et la plupart des agences de plongées proposent des excursions jusqu’au moaï qui se trouve immergé à 24 mètres de profondeur. Ce n’est pas un vrai, il a été installé là pour les besoins d’un film, puis laissé dans les fonds sous-marins.
→ L’équitation : plusieurs agences proposent des balades à cheval dont certaines peuvent directement se réserver sur Internet. Nous n’avons pas d’agence en particulier à conseiller mais la plupart des agences de tourisme à Hanga Roa proposent ces excursions dont certaines au lever ou au coucher du soleil. Souvent, ces balades se font sur le volcan Terevaka, qui est le plus haut volcan de l’île. Il faut compter environ 50.000 pesos pour 3 heures de balade environ.
Les lieux à visiter avec un guide :
En général, les guides disposent d’un programme à la journée ou à la demi-journée. Si certains sites vous intéressent plus que d’autres, vous pouvez néanmoins voir avec eux comment moduler leur programme pour qu’il colle le plus à vos envies. Néanmoins, gardez en tête qu’en général (bien qu’ils ne le pratiquent pas tous), les tarifs des guides sont dégressifs en fonction de la taille de votre groupe. Nous avons payé 120.000 pesos pour 1,5 jour avec un guide pour deux et nous étions 3 dans le groupe. Notre guide est un français qui vit sur l’île depuis plus de 20 ans, ce qui a grandement facilité la compréhension pour tous les deux. Il y a plusieurs guides francophones sur l’île, lorsque vous trouvez un guide, n’hésitez pas à communiquer vos dates sur le groupe Facebook « les français au Chili » pour essayer de vous grouper. D’ailleurs, ce groupe est très actif et il nous a vraiment aidé à constituer l’ensemble de notre trajet au Chili.
Les lieux que nous avons préféré :
Le Ahu Tongariki, le plus bel endroit de l’île selon nous. 15 moaïs dos à l’océan et tournés face à l’île pour transmettre le mana (une sorte d’aura des rapanui influents décédés dont les moaïs se faisaient les transmetteurs). Il s’agit du plus grand ahu de l’île. L'endroit ouvre à 6h30 et c'est également un excellent spot pour y admirer le lever du soleil. En l'absence de guide suffisamment matinal, il est possible d'assister au lever du soleil depuis la route (d'un peu moins proche donc, mais la vue n'est pas mauvaise).
Fun fact : le lieu a été restauré il y a une vingtaine d’années grâce au financement d’un japonais venu sur l'Île de Pâques qui serait tombé amoureux de l’endroit. Le site avait été détruit dans les années 1960 par un Tsunami, ce qui explique que l’on trouve d’autres statues plus loin. À l’entrée du site, une plaque en-dessous du moaï a été inaugurée il y a quelques années en l’honneur de ce bienfaiteur.
Rano Raraku, la carrière où étaient fabriqués les moaïs non loin du Ahu Tongariki : cet endroit est impressionnant. C’est dans cette carrière qu’ont été taillés et conçus la plupart des moaïs de l’île avant d’être découpés puis transportés jusqu’à leur Ahu de destinations. Avec les années, les moaïs ont été recouverts en partie par la terre qui y a repris ses droits, ce qui explique que l’on en voit parfois que la tête. On aperçoit aussi dans la carrière des moaïs imparfaits, en attente d’être terminés ou découpés et en attente de transport. A Rano Raraku, on trouve des moaïs avec certaines particularités, ainsi le plus grand moaï découvert se trouve sur le site de Rano Raraku de la même manière que l’on peut y voir un moaï avec des pieds.
Ahu Akivi, 7 moaïs implantés face à la mer : ce n’est pas le plus impressionnant des Ahu, ni le mieux conservé mais nous aimons bien cet endroit un peu isolé des autres. On y apperçoit 7 moaïs, qui contrairement aux autres qui sont systématiquement tournés face à l’île pour la protéger se retrouvent face à la mer. On suppose qu’ils représentent les 7 découvreurs de l’île envoyés des marquises par le roi Hotu Matua.
Punau Pau, la fabrique des pukao, les coiffes (ou chapeau) des moaïs. Ces Pukaos étaient taillés dans une pierre volcanique rouge, ce qui explique qu’ils n’étaient pas taillés dans la même carrière que les moaïs. Certains moaïs avaient des chapeaux. Lors des reconstitutions, certains Pukao ont été restitués à leur propriétaires. D’autres, ont été mis sur d’autres moaïs et on s’en aperçoit parce qu’ils n’ont pas la même taille. Pour tenir accrochés aux moaïs, un système de broche avait été inventé et partait des épaules du moaï afin que ni le vent, ni les phénomènes météo ne le fragilise.
Les endroits à découvrir également (bien que nous les ayons trouvé un peu moins intéressants que les précédents) :
Le village d’Orongo et l’histoire de l’homme oiseau : ici, on découvre d’anciennes habitations du peuple rapanui. La porte y est d’ailleurs très basse puisqu’ils n’y passaient probablement que la nuit, le reste du temps ils étaient dehors. Autre témoignage de l’époque : beaucoup de pierres affichent des Pétroglyphes. Ce sont des dessins gravés dans la pierre (d’où le nom de Pétroglyphes).
Le culte de l’homme oiseau : sur l’île de Pâques, le culte de l’homme oiseau était associé à celui du dieu Make Make qui était prépondérant dans la vie sociale et religieuse. Des cérémonies annuelles se déroulaient et mettaient en compétition des habitants de l’île qui devaient, à la nage jusqu’à l’ilôt de Motu Nui, rapporter le premier œuf intact du manu tara (un oiseau migrateur qui vient sur l’île au printemps pour pondre ses œufs). Le gagnant remportait le titre de Tangata Manu, homme oiseau.
Ahu Akahanga et les 8 grands moaïs renversés : l'intégralité des moaïs sur l'Île de Pâques a été renversé. Et cet endroit est le témoin le plus fidèle permettant d'expliquer comment ont été retrouvés la plupart des moaïs sur l'île de Pâques. Plusieurs hypothèses parmi lesquelles un tsunami ou une guerre entre clans rivaux sont émises et permettraient d'expliquer pourquoi ces moaïs ont été renversés vers l'avant, le nez dans le sol. Non loin de ces moaïs, toujours sur le site d'Ahu Akahanga, on peut observer des reconstitutions d'habitations utilisées par les Rapanui différentes de celles que l'on a pu voir sur le site d'Orongo.
2 restaurants que nous avons beaucoup aimé à l'Île de Pâques :
- La boulangerie : situé dans le centre ville de l'île de Pâques, ce restaurant est très bon. Nous y sommes allés deux fois, une fois pour manger et une fois pour un petit déjeuner. Le service est assez lent mais ils proposent des produits frais et surtout du poisson. Tout est très bon à l'exception des viennoiseries (qui expliquent pourquoi le restaurant s'appelle ainsi).
- Te moaï sunset : toujours dans Hanga Roa mais à proximité du Ahu Tahaï, on a beaucoup aimé ce restaurant qui propose comme, beaucoup sur l'île de Pâques, des plats essentiellement à base de poisson. Le thon est très bon. Et le petit plus : les cocktails avec des glaçons en forme de Moaï. Le nom du restaurant n'est pas trompeur et le coucher du soleil depuis ce restaurant est absolument superbe.
Bonjour Jean-Claude.
Merci pour votre message très sympathique.
Notre guide sur l'Île de Pâques, Régis, a vraiment été formidable. On a adoré ses explications détaillées, sa proximité avec le monde de la recherche et son esprit critique vis à vis de certaines thèses avancées.
Voici son contact, qu'il nous a autorisé à publier : +56 9 9968 8652
Bonne visite dans ses merveilleuses zones du monde Jean-Claude.
Bonjour, j'ai parcouru votre site avec beaucoup de plaisir. Bien détaillé et rempli de beaucoup d'informations qui pourra nous servir lors de notre voyage prévu en novembre 2024 en débutant dans le nord du Chili pour terminer par l'iles de pâques. Nous sommes à la recherche d'informations concernant un guide sur l'iles. Serait-il possible d'obtenir les coordonnées de celui que vous aviez lors de votre séjour. En vous remerciant d'avance. Jean-Claude. Belgique